Il y a quelques semaines, le Canadien a mis la main sur Adam Nicholas comme directeur du développement hockey. En gros, son rôle est de pratiquer, avec les joueurs, des aspects très précis du jeu.
Et depuis des semaines, c’est ce qu’il fait.
De la façon dont ça fonctionne, c’est que Nicholas, Martin St-Louis et/ou un joueur identifie(nt) une lacune chez un membre du CH. Nicholas prend par la suite le joueur à part et ils pratiquent ensemble cet aspect-là du jeu.
C’est déjà commencé avec Justin Barron, nouvel espoir du Canadien Nicholas et Barron ont travaillé sur le coup de patin à reculons du défenseur après la pratique régulière du CH.
Jean-Jacques Daigneault me disait que Barron avait l’habitude d’avoir trop de poids sur ses orteils lorsqu’il patinait de reculons.
Visiblement, Nicholas travaille déjà là-dessus avec lui. #Habs https://t.co/r5D0s9h7ix— Nicolas Cloutier (@NCloutierTVA) March 24, 2022
Comme le mentionne Nicolas Cloutier, Barron avait la vilaine habitude de mettre trop de poids sur ses orteils quand il patine à reculons. Et là, rapidement, on le prend à part pour « casser » ses vilaines habitudes.
J’aime voir ça. Pourquoi?
Et ceci n’est qu’un exemple isolé. Il le fait avec plusieurs gars, après les pratiques, en utilisant sa tablette.
#Habs Justin Barron working with director of hockey development Adam Nicholas after morning skate.
For close to three weeks Nicholas has been working one-on-one with Canadiens players. pic.twitter.com/Wncr6jpU4K
— John Lu (@JohnLuTSNWpg) March 24, 2022
Dans le cas de Barron, on sait qu’il ne jouera pas ce soir. On veut lui laisser le temps de s’entraîner avec le club afin qu’il soit à l’aise lors de son troisième match dans la LNH cette saison.
Et comme il a le temps, aussi bien se faire aider par Nicholas sur certains aspects, non?
Sans vouloir frapper sur l’ancienne administration, j’ai le sentiment que d’avoir un gars comme Adam Nicholas dans l’entourage du CH fait progresser le club. Son point de vue un peu plus extérieur peut aider les gars.
Il faudra cependant trouver la limite entre « une voix de plus » et » une voix de trop » afin de ne pas mélanger les joueurs – surtout les jeunes – sur la glace. Mais ça, c’est un détail.