Kaiden Guhle était le capitaine d’Équipe Canada junior. Un honneur que peu de joueurs de hockey peuvent se targuer d’avoir reçu. C’était sa deuxième participation au tournoi, lui qui n’a pas été en mesure de mettre la main sur la médaille d’or l’année dernière.
Le tournoi avait bien commencé le tournoi suite à une petite frousse suite à la Tchéquie.
Et puis, c’était terminé. Juste comme ça.
Kaiden Guhle, capitaine de l’équipe canadienne pour…deux matchs.
« Nous n’avions pas la couleur de médaille qu’on souhaitait à la fin du Mondial de l’an dernier. J’avais une motivation de plus. »
Guhle revient sur sa courte expérience de cette année.https://t.co/4uop8DoY2g
— J-F Chaumont (@JFChaumontLNH) January 4, 2022
Guhle avoue qu’il pense encore au CMJ. Surtout lorsqu’il se rend compte que le 4 janvier, en temps normal, il serait sur la glace pour les demi-finales. Le 5 janvier, il était censé jouer pour la médaille d’or.
Mais non.
Il avoue que ça fait encore mal.
Et je le comprends.
L’espoir du Canadien aura probablement une belle carrière dans la LNH. Mais représenter le Canada sur la scène internationale, en portant le « C » sur son chandail de surcroit, c’est à un autre niveau. C’est l’expérience d’une vie, pour un jeune hockeyeur.
Et ça lui a été enlevé.
Pire encore, les activités des Oil Kings d’Edmonton (la nouvelle équipe de Guhle dans la WHL) ont été mises sur pause à cause de la COVID-19.
Guhle ne peut donc même pas sauter sur la glace et jouer un match pour se défouler.
J’espère sincèrement que le tournoi sera remis. J’espère que ces jeunes de 16 à 19 ans ne se feront pas voler ce moment qui, pour plusieurs, allait être un des plus beaux de leur vie.
Guhle l’espère aussi.
Et si c’est le cas, je crois que les jeunes profiteront encore plus de leur expérience. Parce qu’ils se rendront réellement compte de la chance qu’ils ont. Ils ne tiendront rien pour acquis.