Kaiden Guhle a signé un contrat (5.55 M$ par année de 2025 à 2031) qui lui permet de partager le risque avec le Canadien.
Si le défenseur continue de bien se développer et continue d’être aussi fiable qu’il ne l’est déjà, disons que Kent Hughes se frottera les mains d’avoir fait une si bonne affaire.
Mais si Guhle continue de se blesser, ce sera une autre chanson.
Le «vol» sera réel s’il reste en santé, sachant qu’il traîne déjà un lourd passif de blessures, notamment de commotions cérébrales.
Guhle fait lui aussi une bonne affaire. Dans un an, advenant d’autres malchances, la somme et la durée offertes auraient pu être moindres. https://t.co/CY14IQrVvQ
— Simon-Olivier Lorange (@SO_Lorange) July 31, 2024
Signer un tel contrat veut dire que le défenseur sera éligible à l’autonomie complète après la saison 2031. C’est la même chose pour Cole Caufield et c’est un an après Nick Suzuki.
Ce sera une grosse période pour la direction du club, ça.
Tout ça pour dire que vers la fin de son contrat, quand le CH se posera des questions sur ces gars-là, le défenseur aura droit à une clause de non-échange partielle. En fait, c’est seulement en 2030-2031 qu’il aura le droit de dire non à cinq équipes sur le marché des transactions.
C’est Eric Engels qui a rapporté le tout.
Kaiden Guhle’s new contract comes with a 5-team no-trade clause in the final year.
— Eric Engels (@EricEngels) July 31, 2024
On s’entend que ce n’est pas la clause la plus grosse de l’histoire. Mais en même temps, comme les quatre premières années de son contrat sont des années où il n’était pas éligible à l’autonomie complète, il était relativement clair qu’il n’allait pas en avoir une avant 2029.
La victoire, c’est que le clause est petite (cinq clubs seulement) et qu’elle ne dure qu’un an.
Si jamais le Canadien va mal en 2030-2031 ou que Kent Hughes, pour une raison ou une autre, sent qu’il vaut mieux échanger le défenseur, il ne sera pas exactement menotté par la clause.
C’est donc une victoire à ce sujet-là pour le Canadien.