Kent Hughes concernant l’idée de repêcher son fils : « ma responsabilité est envers le Canadien »

Comme vous le savez sans doute à ce point-ci, Kent Hughes a deux fils qui jouent dans la NCAA. Les deux évoluent d’ailleurs avec Jordan Harris et Jayden Struble dans le coin de Boston.

Riley Hughes a été un choix des Rangers de New York en 2018. Vers la fin du repêchage, Jeff Gorton a effectué une transaction pour mettre la main sur le fils de celui qui, comme il nous l’a rappelé mercredi, n’est pas son meilleur ami.

Mais Kent Hughes est aussi le père de Jack Hughes. On ne parle pas ici du joueur des Devils, mais d’un espoir de premier tour en vue du prochain repêchage.

Au moment d’écrire ces lignes, le jeune homme est le septième patineur nord-américain. Il existe un monde où le CH continue d’accumuler des points et que Hughes se met à monter sur les listes des recruteurs. Il existe aussi un monde où le CH irait chercher un autre premier choix en vue du prochain encan. Que ferait le père si le jeune était dans le range du Canadien?

Questionné à ce sujet-là à RDS pendant le match d’hier, le père n’avait pas l’air d’un gars qui tenait absolument à amener son fils en ville. Il sentirait la pression pour son fils d’avoir le père comme DG du club. Il ne croit pas non plus que c’est ce que sa femme voudrait.

Mais il affirme qu’il écoutera ses recruteurs.

Évidemment, il y a le père de famille en lui, il y a sans doute l’agent en lui qui pense comme un agent pour son gars, mais il y a surtout le DG du Canadien en lui qui doit prendre la décision au moment venu.

Et ça, le principal intéressé le sait.

Je suis conscient que ma responsabilité est envers le Canadien de Montréal.

Il faut qu’on accepte (le fait) que ce serait une pression additionnelle d’avoir son père comme DG – spécialement à Montréal. – Kent Hughes

Avoir son père comme DG, ne pas parler le français (je ne crois pas qu’il soit bilingue), arriver dans une période difficile pour le club… Je ne crois pas que ce soit l’idéal pour le jeune et ça se sentait dans les propos du père.

C’est comme un ou une prof de primaire qui ne veut pas enseigner à son fils pour éviter les conflits d’intérêts. Je parle en connaissance de cause en vous mentionnant que mon père ne m’a jamais enseigné (ni à moi, ni à mon frère) en troisième année et qu’avec du recul, je comprends la décision de mes parents.

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