Kent Hughes et le mot «surpayer» : tous les jeunes doivent être sur les nerfs

Présentement, ce qui retient l’attention à Montréal, c’est la course aux séries.

Avec les Sabres et les Devils (Jake Allen est encore sur le payroll du Canadien et ça a paru, diront les plus coquins d’entre nous) qui ont donné un coup de main à la Flanelle, le Canadien a quand même mathématiquement plus d’une chance sur cinq de faire les séries cette année.

Si le Canadien de Montréal récolte au moins un point de plus que les Rangers ce soir, le Canadien sera en position de faire les séries demain matin. Quand même, hein?

(Crédit: NHL.com)

Je n’avais pas ça sur ma carte de bingo après le dernier match avant la pause du mois de février.

Pour être en position de séries demain, il faudra que les Sénateurs soient battus ce soir, au Centre Bell. Il faudra aussi que les Flames aident la Flanelle en battant les Rangers du côté de New York.

Et dans un monde idéal, les Red Wings perdraient. Mais si le CH récolte au moins un point ce soir, Détroit ne pourra pas dépasser les hommes de Martin St-Louis au classement dès ce soir.

Est-ce que cela va arriver? On ne sait pas. Mais même si ça arrive, ça ne veut pas tout dire puisqu’il reste encore un mois à la saison.

À ce point-ci, à part des petits mouvements de personnel (comme rappeler un gars de Laval, par exemple) ici et là, Kent Hughes ne peut plus faire grand chose pour aider son équipe dès cette année.

C’est pour ça qu’en tant que DG, son attention est tournée vers le futur, donc cet été. Et le futur, comme Eric Engels l’a rapporté hier, ça passe sans doute par une grosse transaction.

On ne va pas virer fou sur le marché de l’autonomie pour donner un gros contrat de huit ans qu’on va regretter à la seconde qu’on l’aura donné.

On est probablement plus proche de surpayer en termes d’atouts à donner pour acquérir un joueur. – Kent Hughes

Par la force des choses, il est spécial de voir un DG parler non pas de payer, mais de surpayer sur le marché. Je sais qu’il n’a pas dit mot pour mot qu’il voulait surpayer, mais utiliser ce mot-là de son propre gré, c’est certainement un drôle de choix.

Même si on se doutait de sa mentalité, ça demeure une grosse confirmation.

Il est clair que pour aller chercher un gros joueur, ce ne sont pas les Josh Anderson, Brendan Gallagher ou Jayden Struble de ce monde qui feront pencher la balance dans les discussions.

Oui, le Canadien a bien des choix, mais il doit y avoir plusieurs jeunes qui doivent se questionner sur leur avenir avec le club.

Évidemment, les Nick Suzuki, Lane Hutson et Ivan Demidov de ce monde (pour ne nommer que ceux-là) peuvent dormir sur leurs deux oreilles, mais des gars comme Logan Mailloux, Joshua Roy ou Michael Hage doivent se poser des questions, ces temps-ci.

Et les propos du DG n’ont sans doute pas aidé.

en rafale

– Ridicule.

– Lever son chapeau à Travis Green? Oui. [BPM Sports]

– Le Centre Bell est un bon argument de vente pour convaincre un joueur de signer à Montréal. Mais si le DG acquiert un joueur par transaction et que le joueur n’a pas de clause de non-échange, ça ne change rien.

– En effet.

PLUS DE NOUVELLES