Kent Hughes : « Je n’ai pas hésité à prendre le poste, mais j’ai réfléchi »

Ça y est, Kent Hughes a été présenté à la presse montréalaise pour la première fois.

Est-ce que c’était un point de presse attendu? Clairement.

On a finalement été en mesure de mettre un visage sur les noms (parce que les photos de lui existent, mais sont rares) et de l’associer à une voix.

D’ailleurs, comment avez-vous trouvé son français?

Bref.

Le nouveau patron du Canadien a, comme on le sait, été un candidat « mystère » dans le dossier parce qu’il n’était pas de la première ronde d’entrevues. Est-ce que cela veut dire qu’il n’était pas dans le processus?

Pas exactement, non.

Dans les faits, il n’a pas hésité. Il a surtout réfléchi, ce qui est normal dans les circonstances puisque c’est un gros changement. Pour un agent, il n’y a pas de revenez-y.

Au final, le fait que ce soit « les Yankees et les Cowboys du hockey » et le club de son enfance l’a convaincu de prendre la job quand on lui a offert.

Il veut aussi créer un environnement où les joueurs vont bien se sentir et où ils voudront être.

Ce ne sera pas facile à faire à Montréal en pleine pandémie, mais bon : un hockey junkie comme lui sera rapidement dans le bain.

Il se considère capable de faire le boulot et il a senti le besoin de mettre les barres sur les T.

Le club sera « moderne », si on se fie aux réponses de Hughes. À lui de le faire, maintenant puisque même s’il a eu une bonne conférence de presse, il devra agir.

Vous sentez-vous entre bonnes mains?

Prolongation

– Il y avait 11 candidats au début du processus et trois à la fin. M. Molson a insisté sur le fait qu’il n’y a jamais eu de favori dans le processus.

– Du lot, il y avait au moins une candidate.

– C’était tout un processus.

– C’est un retour à la maison pour Kent Hughes.

– Il est un homme de hockey.

– Non, Jeff Gorton et Kent Hughes ne sont pas des BFF.

– Il va rejoindre l’équipe demain.

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