Depuis un petit moment, on sent que le discours chez le CH est différent en vue de la saison 2024-25. On ne parle pas d’aspirer à la Coupe Stanley… mais les joueurs ne s’en cachent pas : ils parlent du mot en p (ou, en français, du mot en s), en vue de la saison à venir.
Je continue de penser que c’est encore un an trop tôt, mais bon.
Séries ou pas, cela dit, il faudra que le club continue de progresser. Ça passe possiblement par une progression au classement, mais surtout, ça passe par une progression des jeunes.
Parce que pour une jeune formation, stagner (ou régresser), c’est inacceptable.
Et ça, Kent Hughes en est conscient. Le DG du CH ne s’en cache pas : il veut voir les jeunes de l’organisation prendre un pas vers l’avant l’an prochain, comme il l’a affirmé à Derek Van Diest (NHL.com).
Habs GM: We want to see young core ‘take the next step’ https://t.co/kRmjsBPgbO pic.twitter.com/w2LxqXErH6
— theScore NHL (@theScoreNHL) August 9, 2024
Si on prend l’exemple de Brendan Gallagher, par exemple, on sait qu’il en a moins dans le réservoir qu’il n’en a déjà eu. Si le CH continue de dire qu’il est satisfait d’attendre plusieurs années avant d’aller en séries, ça devient démoralisant pour un gars qui n’a plus une tonne d’années de hockey dans le corps.
Dans les faits, une progression du jeune groupe passe évidemment par les quatre (ou cinq, avec Alex Newhook) solides jeunes attaquants de l’équipe. Ça prendra une grosse saison (sur 82 matchs, cette fois) de Juraj Slafkovský (qui, le DG l’espère, deviendra éventuellement une aubaine), mais ça passe aussi par une grosse saison de Nick Suzuki et de Cole Caufield, qui pourrait être la clé si le CH espère être de la course aux séries.
Kirby Dach, qui est l’autre attaquant de ce groupe, devrait aider… mais considérant qu’il revient d’une grosse blessure, attendons avant de lui mettre une tonne de pression sur les épaules.
Les jeunes défenseurs devront eux aussi continuer de progresser, tout comme le tandem de gardiens formé par Samuel Montembeault et Cayden Primeau.
Parce que tranquillement, le ton commence à changer à Montréal… et avec les attentes viennent la pression. C’est encore à un faible niveau, mais ça se pointe tranquillement le bout du nez.