Dans la KHL, chaque équipe russe doit se limiter à 5 joueurs internationaux, selon les règles du circuit. Par contre, les équipes qui se retrouvent dans un autre pays doivent avoir un minimum de 5 joueurs locaux, mais peuvent construire le reste de leur formation de façon différente.
Le Dinamo Riga remplit son équipe de joueurs lettons. Jokerit compte sur un alignement principalement composé de finlandais et le Dinamo Minsk privilégie les joueurs biélorusses. Le Barys Astana, vous aurez compris le principe, comptent sur énormément de joueurs kazakhtsans.
Par contre, le Red Star de Kunlun n’a pas développé assez de joueurs de hockey pour composer une équipe locale savoureuse et compétitive. L’équipe chinoise s’est donc tournée vers le Canada et recrute de nombreux joueurs canadiens qui déménagent à Pékin pour la saison.
Vous reconnaitrez certainement plusieurs noms familiers dans cette liste.
Wojtek Wolski et Corey Kane ont obtenu la nationalité chinoise afin représenter le pays de façon internationale ainsi que de compter parmi les cinq joueurs locaux sous contrat. Il en manque toujours trois, d’ailleurs.
Pour l’instant, nous nous demandons : construire un club avec autant de Canadiens, est-ce un avantage? Pour l’instant, le Red Star n’a participé aux séries que lors de sa première saison et a complété les deux dernières campagnes avec des fiches négatives de 15-41 et 19-43.
Reste à voir si la recette fonctionnera davantage en 2019-2020.