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Kings à Québec : mécontent, le Canadien aurait appelé Luc Robitaille

Le dossier des Kings à Québec fait énormément jaser. Vraiment.

Après tout, le club va venir passer quelques journées en ville pour s’entraîner et jouer des matchs préparatoires en 2024, mais ça se fera avec l’argent des contribuables. Le gouvernement injectera environ cinq millions de dollars pour amener les Kings en ville.

Comme à chaque fois que des investissements dans le sport sont annoncés (et je ne parle pas du sport amateur), on entend les commentaires sur le manque de ressources financières dans les écoles et les hôpitaux faire surface.

Ce n’est pas qu’à Montréal ou qu’au Québec, en passant. Au Nevada, alors qu’on s’attend à voir les A’s déménager à Vegas, les enseignants ne veulent pas voir le gouvernement injecter des fonds publics dans un stade de balle.

Tout ça pour dire qu’en cette période pas facile pour bien des gens d’ici, le fait de voir que de l’argent sera donné à des équipes américaines passe mal. Le fait de voir le gouvernement «acheter un produit» de match préparatoire pour utiliser le Centre Vidéotron est présentement un sujet chaud.

Et c’est là que le Canadien entre en ligne de compte.

Le Canadien a proposé ses services (sans l’aide de l’argent du gouvernement) après que les Kings aient négocié avec le gouvernement québécois. Dans les faits, c’est en septembre que les Kings ont officialisé le tout et c’est en octobre que le CH a appelé pour proposer ses services.

Et comme le souligne Réjean Tremblay sur le site de BPM Sports, ce matin, ça ne fait pas plaisir au Canadien, tout ce qui se passe.

Dans les faits, après que les Kings aient accepté de venir à Québec, Réjean Tremblay rapporte qu’un «grand ténor» du Canadien a appelé Luc Robitaille pour lui dire qu’il était mécontent de voir les Kings venir dans leur terrain de jeu.

Rappelons que le Canadien n’est pas allé jouer à Québec depuis plusieurs années. C’était avant la pandémie, soit en 2018.

Ça me fait drôlement penser à un enfant de maternelle qui laisse un jouet de côté et qui voit, plusieurs minutes plus tard, un camarade de classe lui «voler» le jouet en question. Et c’est là que le premier se met à dire que ce n’est pas juste et que c’est son jouet.

Parce que oui, le CH a laissé Québec de côté. Outre le côté monétaire (le CH faisait de l’argent en allant à Québec puisqu’il prenait en charge le loyer du Centre Vidéotron ainsi que les profits), ça fait un bout qu’il n’a pas utilisé le jouet dans son terrain de jeu. Et là, il vient de se le faire prendre par un autre ami.

Se faire prendre son territoire ne fait pas le bonheur du Canadien, qui se dit pourtant ouvert au retour des Nordiques. En même temps, le CH ne peut pas dire le contraire publiquement…

Si on arrive à faire oublier l’argent des contribuables, les fans de Québec vont avoir un produit intéressant (les derniers matchs du camp des Kings se joueront avec un effectif plus intéressant que celui que le CH amenait dans le temps) à des prix plus raisonnables. C’est déjà ça, non?

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