On ne sait pas toujours ce qui se passe dans la vie d’un entraîneur, d’un joueur ou de n’importe quel individu impliqué de près ou de loin dans le monde du hockey.
Cet entretien de Sportsnet avec Kirk Muller, dans lequel ce dernier se confie sur une période extrêmement difficile de sa vie, le prouve.
It has been a long road to recovery for Kirk Muller from lyme disease but now he's ready to put his focus on the #Habs and spreading awareness.
(@EricEngels)https://t.co/zBv3ckEZcy— Sportsnet (@Sportsnet) September 14, 2018
L’entraîneur associé du Tricolore a découvert en 2017, après une grippe qui lui donnait son lot de symptômes inquiétants, être atteint de la maladie de Lyme.
«Causée par une bactérie qui se transmet par la piqûre d’une tique infectée», cette maladie bactérienne prend de l’expansion, au Québec. C’est 329 cas qui ont été décelés, l’année dernière, dans la province,
Avant de découvrir qu’il en était victime, Muller perdait toute sa masse musculaire et toute son énergie, à un point tel où il subissait constamment des étourdissements inexpliqués.
Sportsnet soutient que les personnes atteintes de la maladie de Lyme perdent parfois la capacité de bouger la moitié de leur visage, tandis que d’autres ont des palpitations au coeur ainsi que de nombreuses autres douleurs.
Muller se compte chanceux d’avoir été diagnostiqué assez rapidement par les médecins montréalais, sans quoi il n’aurait peut-être pas pu commencer le traitement à temps.
«Tout au long de l’été, j’étais épuisé. Je me levais pour prendre quelque chose dans le réfrigérateur et je me sentais étourdi. C’était horrible. Je ne savais même pas si je pourrais être du camp, à l’automne.»
Après cette expérience, Captain Kirk a l’intention de s’impliquer dans la cause.