Kristopher Letang ne s’ennuie pas des journalistes dans les vestiaires

Si la saison écourtée/pandémique a été longue et pénible pour les joueurs et que plusieurs aspects de la game ont changé négativement, quelques-uns ont été bien accueillis par les joueurs de la LNH. De ces changements, les joueurs ont bien aimé l’absence de journalistes dans les vestiaires après les matchs.

Et comment peut-on les blâmer? Lorsque des caméras et des micros sont ouverts, les athlètes doivent faire attention à ce qu’ils disent. Ils ne peuvent pas dire tout ce qu’ils pensent.

Après une pratique ou un match, les gars aiment se déshabiller à moitié, relaxer, jaser. Ils veulent le faire dans un environnement où ils n’ont pas besoin de faire attention à ce qu’ils disent. – Kristopher Letang

Dans le cadre de la baladodiffusion Lavoie-Letang, le défenseur des Penguins a été très honnête. Il pense que les médias n’ont pas leur place dans le vestiaire et que chaque aréna devrait avoir un endroit strictement réservé pour les questions des médias.

Les gars préféreraient ne plus jamais avoir de médias dans la chambre. L’idéal serait une section à l’extérieur de la patinoire pour parler aux médias. Un peu comme au Championnat du monde où tu as un panneau et les joueurs vont là en sortant de la patinoire. Tous les médias sont devant eux et leur posent des questions. – Kristopher Letang

Lors des prochaines réunions de l’Association des joueurs, ce sujet risque d’être abordé à plusieurs occasions. En tant que représentant des Penguins, Letang pourrait effectivement soulever la conversation. Et même s’il n’est pas celui qui amorce les conversations, le droitier pense que 22 joueurs de son équipe le feraient.

Si moi je ne me prononce pas, je peux te dire qu’il va y en avoir au moins 22 dans mon équipe qui vont se prononcer et je pense qu’il va y en avoir 750 qui vont le faire aussi. – Kristopher Letang

Et vous, êtes-vous en accord avec le 58 de Pittsburgh? Pour l’instant, le commissaire de la LNH, Gary Bettman, a confirmé que les portes des chambres vont être ouvertes aux journalistes après la pandémie, mais tout peut changer d’ici là.

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