La défensive médiocre du CH est tout de même surpayée

La défensive du CH est médiocre et tout de même surpayée

Depuis que la saison est amorcée, en fait, depuis le début du camp d’entraînement, on ne peut qu’admettre que la défensive des Canadiens de Montréal n’est pas outillée pour batailler contre les meilleures attaques de la LNH.

Si Shea Weber se tire très bien d’affaires en étant jumelé à la sensationnelle recrue Victor Mete (oui, c’est le terme que j’ai choisi, puisque je suis émerveillé par la maturité du jeu du plus jeune arrière du circuit), il en va autrement pour Karl Alzner et Jeff Petry, qui devaient compléter le premier quatuor au sein de la deuxième paire.

Alzner peine à accomplir ses assignations en défensive et Petry est vraiment égaré, autant dans sa zone que dans celle de l’adversaire.

Ainsi donc, les trois plus gros salariés en défensive avec le Tricolore, Weber (7,857), Petry (5,5) et Alzner (4,625), se partagent un total de 17,98 millions $ et des poussières de cap hit sur une dépense totale de 66,645 millions $, ce qui correspond au bas mot à 27% de l’argent versé aux joueurs en bleu-blanc-rouge.

Une seule équipe dépense plus d’argent que le CH pour ses trois plus hauts salariés en défensive, les Jets de Winnipeg, avec Dustin Byfuglien (7,6), Toby Enstrom (5,75) et Tyler Myers (5,5). Les trois gagnent 18,85 millions $ sur un total de 69,315 millions $, soit un total de 27,2% de la masse salariale globale.

 

Équipes dépensant le plus pour ses trois défenseurs les mieux rémunérés (selon le cap hit) :

Blackhawks (Duncan Keith, Brent Seabrook, Connor Murphy): 16,26 M$

Rangers (Kevin Shattenkirk, Marc Staal, Ryan McDonagh): 17,05 M$

Sharks (Brent Burns, M-Édouard Vlasic, Paul Martin): 17,1 M$

Flames (Mark Giordano, Dougie Hamilton, TJ Brodie): 17,15 M$

Blues (Colton Parayko, Jay Bouwmeester, Alex Pietrangelo): 17,4 M$

Canadiens (Shea Weber, Jeff Petry, Karl Alzner): 17,98 M$

Jets (Dustin Byfuglien, Toby Enstrom, Tyler Myers): 18,85 M$

 

Alex Galchenyuk et le temps d’utilisation

Les médias sociaux regorgent de commentaires sur l’utilisation d’Alex Galchenyuk par le pilote Claude Julien. Galchenyuk joue-t-il sur le bon trio ? Pourquoi ne pas le mettre sur la première unité de jeu de puissance ? Que fait Galchenyuk à gauche ? Devrait-on lui redonner une chance au centre ?

Bien des questions, très peu de réponses. Hier, Galchenyuk a évolué en compagnie de Pacioretty et Drouin et a offert un effort plus soutenu que lors des parties précédentes, où il pivotait la gauche de dernier trio avec des joueurs de soutien comme Torrey Mitchell ou Jacob De La Rose.

Galchenyuk arrive au 10e échelon de son équipe pour le nombre de présences sur la patinoire par partie avec 17,43 présences.

Au niveau du temps passé sur la glace à chaque présence, Galchenyuk arrive cependant au tout premier rang, serait-ce dire qu’il étire ses shifts ? Son utilisation s’explique-t-elle en raison de sa condition physique ?

Une question farfelue m’est venue à l’esprit en voyant ces chiffres : se peut-il que la direction réduise son utilisation pour éviter une blessure et parvenir à l’expédier sous d’autres cieux ? C’est un peu tiré par les cheveux évidemment, puisque le CH a tout intérêt à le faire jouer avec de bons joueurs pour augmenter sa valeur, c’est blanc-bonnet / bonnet-blanc…

Le dossier Galchenyuk demeure définitivement nébuleux.

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