La dépression est un phénomène répandu chez les athlètes

Parfois, mes collègues placent des liens en rafale alors que pour moi, ils me parlent. C’est le cas avec un excellent billet où l’on rapporte les dires de Serena Williams, qui a les blues de la Métropole. La meilleure joueuse de l’histoire du tennis féminin, du moins, à mes yeux, a subi une raclée de 6-1 et 6-0 contre Johanna Konta (à San Jose). La pire varlope qu’elle a subie depuis le lancement de sa carrière. Mais comment ce chapitre s’explique-t-il? Très facile. Madame Williams est nouvellement maman et elle vit un post-partum… ou une dépression… ou le baby blues. Des situations fréquentes chez les nouvelles mamans.

L’athlète de 36 ans a accouché il y a environ 11 mois et la semaine dernière, elle a visité le fond du baril en se cataloguant comme une mauvaise mère. Par contre, c’est tout à fait normal de se sentir ainsi et l’important afin de s’en sortir, c’est d’en parler et ne pas se renfermer. Vivre ce type de situation à l’écart peut aggraver les choses et la situation peut perdurer pendant quelques années. Par chance, Serena ne conserve rien pour elle, elle se confie à ses proches afin d’obtenir du support.

Last week was not easy for me. Not only was I accepting some tough personal stuff, but I just was in a funk. Mostly, I felt like I was not a good mom. I read several articles that said postpartum emotions can last up to 3 years if not dealt with. I like communication best. Talking things through with my mom, my sisters, my friends let me know that my feelings are totally normal. It’s totally normal to feel like I’m not doing enough for my baby. We have all been there. I work a lot, I train, and I’m trying to be the best athlete I can be. However, that means although I have been with her every day of her life, I’m not around as much as I would like to be. Most of you moms deal with the same thing. Whether stay-at-home or working, finding that balance with kids is a true art. You are the true heroes. I’m here to say: if you are having a rough day or week–it’s ok–I am, too!!! There’s always tomm!

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La semaine dernière n’a pas été facile pour moi. Non seulement j’ai fait face à des événements personnels difficiles, mais j’avais aussi le cafard. Surtout, je sentais que je n’étais pas une bonne mère!

Des athlètes de ce niveau passent beaucoup de temps à peaufiner ses habiletés et à s’entraîner, ce qui les tient loin de leur(s) progéniture(s). C’est cette facette que la soeur Williams trouve excessivement ardue. Il a de la difficulté à trouver un équilibre entre son «travail» et le fait d’être une maman. Pour elle, les vraies héroïnes, sont toutes les mamans de ce monde qui réussissent à pourvoir les deux postes.

N’oubliez pas que l’après-grossesse a été pénible pour Serena Williams, qui a connu toutes sortes d’ennuis.

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