Parfois, mes collègues placent des liens en rafale alors que pour moi, ils me parlent. C’est le cas avec un excellent billet où l’on rapporte les dires de Serena Williams, qui a les blues de la Métropole. La meilleure joueuse de l’histoire du tennis féminin, du moins, à mes yeux, a subi une raclée de 6-1 et 6-0 contre Johanna Konta (à San Jose). La pire varlope qu’elle a subie depuis le lancement de sa carrière. Mais comment ce chapitre s’explique-t-il? Très facile. Madame Williams est nouvellement maman et elle vit un post-partum… ou une dépression… ou le baby blues. Des situations fréquentes chez les nouvelles mamans.
Serena Williams partage sa déprime de jeune maman https://t.co/SEcnb9XXTs
— La Presse Sports (@LaPresse_Sports) August 7, 2018
L’athlète de 36 ans a accouché il y a environ 11 mois et la semaine dernière, elle a visité le fond du baril en se cataloguant comme une mauvaise mère. Par contre, c’est tout à fait normal de se sentir ainsi et l’important afin de s’en sortir, c’est d’en parler et ne pas se renfermer. Vivre ce type de situation à l’écart peut aggraver les choses et la situation peut perdurer pendant quelques années. Par chance, Serena ne conserve rien pour elle, elle se confie à ses proches afin d’obtenir du support.
La semaine dernière n’a pas été facile pour moi. Non seulement j’ai fait face à des événements personnels difficiles, mais j’avais aussi le cafard. Surtout, je sentais que je n’étais pas une bonne mère!
Des athlètes de ce niveau passent beaucoup de temps à peaufiner ses habiletés et à s’entraîner, ce qui les tient loin de leur(s) progéniture(s). C’est cette facette que la soeur Williams trouve excessivement ardue. Il a de la difficulté à trouver un équilibre entre son «travail» et le fait d’être une maman. Pour elle, les vraies héroïnes, sont toutes les mamans de ce monde qui réussissent à pourvoir les deux postes.
N’oubliez pas que l’après-grossesse a été pénible pour Serena Williams, qui a connu toutes sortes d’ennuis.