La fin pour Marc Bergevin si le Canadien s’incline contre les Maple Leafs?

Marc Bergevin ne laisse personne indifférent. Il y a ceux qui espèrent de tout coeur qu’il ne soit pas de retour l’an prochain et ceux qui considèrent qu’il fait du bon travail. Mais que se passe-t-il si le Canadien se fait éliminer par les Maple Leafs au premier tour des séries? Est-ce que ce sera assez pour qu’il conserve son emploi?

Selon Arpon Basu, de The Athletic, ça dépend.

Le premier point intéressant qu’il apporte pour justifier sa réponse est celui de la bulle de l’an dernier. La majorité des analystes et des partisans disaient que la pire chose qui pouvait arriver pour le Canadien était de gagner contre les Penguins, puisqu’il n’avait aucune chance de se rendre à la coupe Stanley et qu’une victoire leur enlevait toutes possibilités d’obtenir Alexis Lafrenière.

Pourtant, on se rend compte aujourd’hui que l’expérience acquise par les Nick Suzuki et Jesperi Kotkaniemi est importante et que c’est notamment grâce à la performance dans la bulle que le Canadien a été en mesure d’acquérir Tyler Toffoli.

Pas si mal si l’on considère que le Canadien n’aura reculé que de quelques rangs au repêchage.

Basu se sert de cet exemple pour illustrer qu’il est extrêmement difficile d’analyser une situation avant qu’elle se produise. Une défaite en quatre petites parties n’aura pas le même effet qu’une défaite lors du septième match en prolongation. Du même fait, si le Canadien parvient à vaincre Toronto, mais s’écroule totalement en deuxième ronde, ce ne sera pas mieux. L’équipe a manqué de constance tout au long de la saison, il ne faudrait pas que ce soit le même cas en séries.

Un autre point amené par Basu est le fait qu’il reste une année de contrat à Marc Bergevin. Le congédier est une chose, mais Geoff Molson pourrait également décider de ne tout simplement pas prolonger son contrat. Ce ne serait pas la première fois qu’une telle situation se produit dans la Ligue nationale. Le propriétaire pourrait donc donner une dernière année à son directeur général. Une année complète, qui se produit dans des circonstances plus normales.

Molson n’a pas l’habitude de prendre des décisions sous le coup de l’émotion et il semble bien aimer Marc Bergevin. Il serait tout de même surprenant que le directeur général ne soit pas de retour l’an prochain, surtout si l’on considère que le club a fait les séries malgré des blessures importantes à Carey Price, Shea Weber et Brendan Gallagher.

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