Lorsque la LNH a annoncé un retour au jeu qui aurait lieu durant la période estivale, certains se demandaient si les séries auraient la popularité habituelle, surtout avec la saison de baseball et le retour de la NFL en plus des séries de la NBA qui se dérouleraient en même temps.
Je vous en parlais il y a quelques semaines, à Montréal, le Canadien n’a pas réussi à prendre sa part habituelle dans les médias québécois, et ce, malgré un très beau parcours.
Même au Canada, les cotes d’écoute ne sont pas au rendez-vous.
With lots of competition and no Canadian teams, TV ratings for the Stanley Cup Final struggle on Sportsnet | @SeanFitz_Geraldhttps://t.co/H6wKG4aSVn
— The Athletic Canada (@TheAthleticCAN) September 23, 2020
Toutefois, un peu plus tôt aujourd’hui, Georges Laraque et Stéphane Gonzalez discutaient de la popularité de la finale actuelle de la Coupe Stanley aux États-Unis, et comme ils l’ont très bien expliqué, les cotes d’écoute ne sont vraiment pas au rendez-vous là-bas non plus.
Voici d’ailleurs l’extrait entier :
En fait, pour vous donner une idée, le deuxième match de la série, qui avait lieu lundi soir, n’a attiré qu’un peu moins de deux millions d’Américains. Comme ordre de grandeur, sachez que c’est sensiblement le même nombre que les cotes d’écoute de District 31, au Québec.
Sauf qu’il y a environ huit millions de Québécois, et plus de 300 millions d’Américains.
De plus, Tampa Bay et Dallas ont beau être des équipes très compétitives, reste qu’il ne s’agit pas de gros marchés. Les gens ne sont pas passionnés par le hockey dans ces villes et ça explique que les gens sont peut-être plus intéressés par d’autres sports.
Finalement, Georges Laraque mentionne que le hockey ne sera jamais vraiment populaire aux États-Unis en raison des immigrants. Quand on sait qu’ils sont très nombreux dans ce pays, Laraque explique qu’ils ne se sentent pas représentées dans cette ligue :
La raison pour laquelle le hockey n’est pas plus populaire aux États-Unis, c’est que les immigrants le considèrent comme un sport de Blancs. Les jeunes ne jouent donc pas au hockey, donc l’intérêt n’est pas assez grand – Georges Laraque
Bref, c’est une situation inquiétante pour Gary Bettman, qui devra s’assurer d’augmenter les cotes d’écoute pour augmenter les revenus de la ligue.