Vous savez comme moi que Mike Babcock est un entraîneur tough. Que ce soit avec un jeune ou un vétéran, laisser le gars dans les estrades parce qu’il ne produit pas à son goût ne l’a jamais arrêté.
C’est notamment ce qui s’est passé avec Chris Chelios. À l’époque (2009), les Red Wings ont joué un match extérieur à Chicago, plus précisément au mythique Wrigley Field. Chelios, natif de Chicago, en rêvait. Ceci dit, Mike Babcock avait d’autres plans pour lui et comptait le laisser dans les estrades en raison de sa production décevante des derniers matchs.
Chelios a donc été contraint de se battre pour pouvoir jouer dans un match spécial pour lui. Ken Holland a finalement obligé son entraîneur à l’habiller.
Ce que le vétéran défenseur s’est rapidement rendu compte, c’est qu’il ne pouvait pas le forcer à jouer. Après avoir commencé le match, Chelios n’a jamais retouché la surface glacée. Babcock avait d’ailleurs prévu le coup en habillant sept défenseurs, ce qui n’était pas dans les habitudes de la maison.
Et dans l’optique où il a été l’un des grands de l’histoire, il a démontré à son entraîneur que son power trip n’avait rien pour l’impressionner.
Sans grande surprise, Chris Chelios est le grand gagnant de notre sondage pour trouver le meilleur joueur américain de l'histoire du Canadien! On en discute avec @PJStock28 et @gcarbo21 ! pic.twitter.com/QozWPSrhCt
— Hockey 360 (@hockey360) November 3, 2020
C’est TSLH qui a ressorti un vieil épisode de Spittin’ Chicklet des boules à mites afin de nous raconter cette anecdote.
Pas besoin de vous dire qu’on parle de sa dernière année à Detroit. Il a joué un peu dans la LAH avant de prendre le chemin de l’organisation des Thrashers d’Atlanta pour mettre fin à sa carrière.
Oui, que ce soit à Detroit, Montréal ou Chicago, Chris Chelios, c’est mon héros.