Ça faisait longtemps que le sujet des bagarres au hockey n’avait pas fait surface. Le voilà qui revient au galop! Aujourd’hui, les gouverneurs de la LHJMQ tenait un vote, non pas à savoir si la baston devait être interdite au sein du circuit, mais plutôt afin de déterminer si de plus graves sanctions devraient être imposées aux jeunes qui laissent tomber les gants.
Plus précisément, les dirigeants votaient pour l’ajout d’un 10 minutes de punition pour inconduite supplémentaire aux joueurs lorsqu’ils se battent. Ces minutes se seraient évidemment additionnées aux cinq minutes déjà imposées.
« Se seraient » ? Oui, au conditionnel. Pourquoi? Parce que le vote a déterminé qu’aucun changement ne sera apporté.
La proposition n'a toutefois pas été adoptée après un vote serré. C'est donc toujours le statu quo dans ce dossier. (2/2)
— Kevin Dubé (@KDubeJDQ) September 18, 2020
Selon Kevin Dubé du Journal de Québec, le vote aurait été serré, mais la motion n’a pas été adoptée.
Ce vote devait avoir lieu en février dernier, mais avait été reporté à l’époque. En fait, ce n’est pas exactement ce qui devait être voté. Dans le temps (on parle d’avant la pandémie quand même), on devait trancher à savoir si les bagarres allaient complètement disparaître dans le circuit Courteau.
Je ne veux pas jouer au garçon politically correct ou peace and love, mais si vous vous êtes déjà aventuré dans un aréna de hockey junior et que vous avez vu un adulte de 20 donner une varlope à un adolescent de 16 ans, vous avez probablement eu la même réaction que moi et vous êtes dit que ça n’avait pas de bon sens.
Je sais, les restrictions entourant les bagarres dans la LHJMQ sont beaucoup plus strictes qu’elles ne l’étaient il y a quelques années à peine, mais le niveau de danger est immense. Voir un poids lourd jeter les gants avec un plus petit dans la Ligue nationale, c’est une chose, mais la maturité physique qu’acquiert un garçon entre l’âge de 16 et 20 ans (ou même 19 ans) est énorme!
On a fait du chemin depuis l’événement Jonathan Roy/Bobby Nadeau, mais on n’est pas encore arrivé à destination.