Au cours des derniers jours, on a mentionné que le format des séries faisait en sorte que les petites équipes (ou les équipes poches, si vous aimez mieux) ne l’auront pas trop difficile. Pourquoi? Parce que, parmi ces équipes-là, il y a des vaches à lait de la ligue (Montréal, New York et Chicago, notamment).
Et puisque la LNH aura besoin d’argent, il est logique de les aider.
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— DansLesCoulisses (@DLCoulisses) May 26, 2020
À ce niveau-là, des équipes se plaignent (cette année plus que jamais) du format de type bracket. Ce format consiste à ne pas déroger du plan de match : tu sais qui sera ton prochain adversaire.
Par exemple, selon le plan de la LNH, le CH affronterait les Flyers. Pourquoi? Parce qu’on suit les lignes du tableau, tout simplement.
Cependant, plusieurs formations aimeraient bien adopter un format où, en tout temps, la meilleure équipe ferait face à la pire. Ainsi, si le CH passait, on parlerait plutôt d’un duel face à la meilleure équipe de l’Est, soit les Bruins de Boston.
Finalement, il semblerait que les équipes « poches » aient encore gagné. Pourquoi? Parce que le format des séries (une fois rendu à 16 équipes) n’est pas appelé à changer.
Gary Bettman says the NHL prefers a bracket playoff format, rather than re-seeding.
— Arash Madani (@ArashMadani) May 26, 2020
Rien n’est toutefois officiel.
C’est donc dire qu’après les Penguins (s’il y a lieu), le Canadien devrait affronter les Flyers. Un affrontement contre Boston viendra seulement si le CH passe les Flyers et que les Bruins disposent du gagnant entre les Islanders et les Jackets.
Il est vrai que la situation, quand on prend le temps d’y penser, est injuste. Le Canadien, bon dernier (sur les 12 équipes restantes) et enregistrant un point par match seulement en moyenne en saison régulière, n’affronterait que la quatrième tête de série. Pendant ce temps-là, un club de huitième ou neuvième place devra se frotter à la grosse machine de hockey de Boston.
Dit de même, ça ne se tient pas, surtout quand on analyse le parcours des Rangers et des Hawks.
Les Dieux du hockey veulent aider le CH. À lui d’en profiter.