La LNH doit réévaluer sa façon de dévoiler les cas de COVID-19

Il y a quelques jours, la LNH a annoncé qu’elle changeait sa manière de dévoiler les cas de COVID-19. Au lieu d’annoncer chaque cas au fur et à mesure (en nommant l’équipe et non le joueur), elle a choisi de faire une annonce une fois par semaine. Pas de nom d’équipe, pas de nom de joueur : juste une annonce.

Rappelons aussi qu’officiellement, Auston Matthews « n’a plus la COVID-19 ».

Mais plus on y pense, moins cette méthode est logique. Pourquoi? Parce qu’on peut fouiller. Et quand on fouille, on trouve.

Prenons l’exemple du Lightning de Tampa Bay. Le club a fermé son complexe la semaine dernière en raison de la recrudescence de cas dans le coin – et dans l’organisation. Tout le monde a dû quitter et un nettoyage en profondeur a été effectué.

Mais maintenant, le camp est ouvert.

Parce que la majorité des joueurs n’ont pas la COVID-19, ils sont de retour, dès aujourd’hui, à l’entraînement. En sachant quels joueurs sont à l’entraînement, on peut procéder par élimination et trouver les gars qui ont potentiellement la COVID-19.

Autre scénario : imaginez que Carey Price manque la série contre les Penguins pour une sacro-sainte blessure au bas du corps. A-t-il la COVID-19? Son genou l’a-t-il lâché? A-t-il mal au dos?

Et en un clin d’œil, la machine à rumeurs fait son travail.

Qu’est-ce qui nous reste comme solution? Je ne vais pas dire ça souvent ces temps-ci parce qu’ils font tout de la mauvaise manière, mais il faudrait que, lorsque l’action reprendra, que la LNH s’inspire de la MLB.

Dans le cadre du retour au jeu, la MLB a créé une liste des blessés « COVID-19 ». Les gars qui ont des symptômes pourront y être placés pour une période indéterminée et pourront revenir quand ce sera terminé.

On ne saura donc pas si les gars ont le coronavirus ou si ce ne sont que des symptômes. Cela préserve donc l’aspect de vie privée du joueur et cela évite de donner du gaz à la machine à rumeurs.

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