Alors que tout a été dit ou écrit (ou presque) concernant l’éventuel retour à la compétition dans la LNH, une petite info est passée sous le silence hier. Selon une avocat québécoise du nom d’Élodie Brunet, la LNH et ses équipes ne pourront pas obliger aucun joueur à revenir jouer/travailler.
Le choix final reviendra à chaque joueur si un plan de relance final est bel et bien mis de l’avant.
Toutefois, un joueur qui refuserait de se rapporter à son équipe en juillet ne serait évidemment pas payé.
Sauf que c’est là que ça se complique. Les joueurs ne sont pas payés en séries et leur retour au jeu se fera en séries. Il servira selon ce que j’en comprends à diminuer les pertes financières engrangées pour la saison 2019-20 et non à gagner plus d’argent encore…. bref, à diminuer l’argent qu’ils devront laisser en fiducie (escrow) pour la saison qui vient de se terminer.
Un joueur qui refuserait de jouer cet été aurait-il à laisser une plus grande part de son salaire en fiducie que ceux qui se rapporteraient à leur équipe? Possiblement, mais ça devient compliqué…
(Crédit: Facebook.com)
En gros, la LNH ne pourra pas obliger un joueur à jouer durant l’été… sauf que son équipe/employeur n’aura pas à le payer s’il ne se rapporte pas à l’équipe lors de la phase 3. Tout joueur qui resterait chez lui pourrait donc possiblement se voir amputer une partie supplémentaire de son salaire gagné en 2019-20. Ça resterait à déterminer car légalement, ça accroche.
«Je ne pense pas qu’il devrait y avoir des gens qui devraient être forcés de retourner au travail, a-t-elle confié. Mais à partir d’un certain moment, les gens auront un choix à faire s’ils veulent avoir un revenu et tous les bénéfices qui vont avec le fait de retourner au travail. À ce moment, les joueurs auront un choix à faire.» – Élodie Brunet, avocate
À noter que si Max Domi ne peut pas participer à cette relance (suite aux recommandations de l’équipe médicale montréalaise), il ne sera assurément pas pénalisé financièrement.
Mais pour les joueurs qui seraient anxieux ou inquiets ou encore qui refuseraient de s’isoler loin de leur famille durant deux mois (si c’est exigé), il pourrait bel et bien y avoir des conséquences financières.
Et de la grogne entre ceux-ci… quoi que si jamais les joueurs votent à plus de 50 % pour un retour et que Donald Fehr leur suggère fortement de rejoindre leur équipe, il serait surprenant de les voir aller à contre-courant. #MoneyTalks #Syndicat #Collectif
Bref, on est encore loin d’un match Canadiens vs Penguins avec tout le monde en uniforme. Soyons patients.