Lorsqu’Ivan Provorov a décidé de ne pas mettre le chandail dédié à la soirée LGBTQ avant un match contre les Ducks, il ne se doutait pas qu’il débuterait un mouvement lourd de conséquences pour la LNH.
Se sont enchaînés les joueurs qui ont refusé de le porter, le défenseur des Sabres Ilya Lyubushkin le dernier en lice. Cela a forcé les équipes à s’ajuster et certaines ont pris des mesures plus drastiques que d’autres.
Les Blackhawks, par exemple, ont décidé d’annuler la soirée alors que d’autres, comme les Sabres, sont allés de l’avant tout de même en publiant un message en soutien à la communauté LGBTQ.
Chose certaine, ce dossier rend les gens frileux, et ce jusqu’au bureau de Gary Bettman, qui voit l’idée se tourner en scandale.
Gary Bettman hints at NHL reconsidering Pride Nights https://t.co/d6gSolTxGM pic.twitter.com/6RpJKBCBrs
— New York Post Sports (@nypostsports) March 29, 2023
Plutôt discret depuis le début de cette saga, Bettman s’est ouvert sur la situation sur les ondes de CTV News. Il a mentionné que c’était la première fois qu’un tel scénario se produisait et que son équipe allait réévaluer la situation durant l’entre-saison.
Il comprend les joueurs qui ont refusé de les porter et en tiendra compte, disant que tout le monde devrait se sentir libre de ses choix.
Il a touché un point intéressant lorsqu’il a parlé de distraction pour la ligue, et c’est la triste réalité des choses. Au lieu de célébrer la diversité, le débat fait rage de plus en plus à toutes les fois qu’un joueur décide de ne pas porter ledit chandail.
L’autre distraction se situe au niveau des raisons, qui sont inconstantes. Nikita Zadorov, qui est né en Russie, a accepté de le porter, mais pas Lyubushkin. L’aspect de la situation familiale est à considérer, mais à quel point est-ce une excuse plutôt qu’une raison?
Peu importe, on porte atteinte à la signification de cette initiative. Peut-on réellement dire que le hockey est pour tous ? J’en doute énormément.