La LNH va perdre des centaines de millions de dollars de revenus, en raison de la crise de la COVID-19. Au-delà de vouloir compléter les séries éliminatoires afin de limiter les pertes, Gary Bettman devra vraisemblablement trouver d’autres solutions.
De passage à l’émission Le Club à Langdeau au 91.9 Sports, l’agent de joueurs David Ettedgui a commenté les effets de la pandémie sur le circuit Bettman.
Quels seront les impacts financiers de la COVID-19 sur la LNH? David Ettedgui se prononce. ➡️ https://t.co/La3vk0rKhQ
— 91.9 Sports (@919sports) April 22, 2020
Le collaborateur de la station sportive a notamment mentionné que le cap salarial pourrait demeurer à 81,5 millions de dollars, malgré les pertes. Ce dossier est extrêmement compliqué, mais il faut se rendre compte que plusieurs équipes seront vraiment dans le trouble de ce côté.
Afin de compenser, la LNH risque de s’inspirer des mesures prises après le lock-out de 2012-2013 et d’offrir aux équipes un certain nombre de rachats de contrat sans conséquence. On les appelle des « compliance buyouts ». Lors des deux années suivant la suspension des activités de la ligue, 18 équipes en ont utilisé pour totaliser 28 rachats de contrat. Le Canadien avait d’ailleurs racheté les contrats de Scott Gomez et Tomas Kaberle.
(Crédit: CBC)
Mon collègue Maxime Truman avait évoqué cette possibilité il y a quelques semaines… Mais ça semble maintenant plus possible que jamais. C’est l’option la plus efficace et on commence à en parler de plus en plus. Les dires d’un agent de joueurs solidifient également cette possibilité.
Dans cette optique, plusieurs clubs pourraient libérer de gros contrats et seraient plus à l’aise dans leurs dépenses. Pour faire court, les rachats de contrat qui seraient offerts par la ligue ne compteraient pas sur la masse salariale.
Ainsi, la crise de la COVID-19 pourrait permettre de racheter le contrat de Karl Alzner. Outre le vétéran défenseur, il n’y a pas vraiment un joueur qui pourrait faire l’objet d’un tel recours… À moins d’une transaction à la Steve Mason. Mais ce serait surprenant, considérant que tous les clubs obtiendraient ces privilèges.
Les plus fous parleront du contrat de Carey Price, mais on ne va pas s’aventurer sur ce terrain glissant. L’option plausible reste Karl Alzner, même s’il n’est pas un énorme fardeau en raison de l’espace dont dispose le Tricolore.
À travers la LNH, pensez à Loui Eriksson, James Neal, Kyle Okposo, Alexander Steen et Brent Seabrook. Certaines équipes pourraient même être un peu folles et racheter des gars comme P.K. Subban ou Kyle Turris.
Bref. Dans son entrevue, Ettedgui explique également que l’escrow pourrait grimper à 18%, ou même 35%. Les joueurs risquent de trouver cette nouvelle réalité désagréable.
Il y a beaucoup d’incertitude qui plane, mais quelques aspects de la chose commencent à être plus claires. On a hâte que ce soit crystal clear, disons-le.