La pire injustice se retrouve à Edmonton

Si Karl Alzner est vivement critiqué à Montréal, imaginez ce qu’il en est de Milan Lucic du côté d’Edmonton. À ses 27 dernières joutes, le gros attaquant, qui a perdu quelques livres pendant la période estivale, n’a inscrit qu’un seul but. Il a pourtant bien amorcé la campagne, en faisant scintiller la lumière rouge dès le premier match des Oilers, le 6 octobre dernier.

En 2017-18, il a marqué le 5 mars, après deux mois de disette (son dernier remontait au 23 décembre). Ça lui fait donc un impressionnant total de deux buts à ses 57 dernières rencontres. Et pourtant, son temps de jeu est très reluisant, lui qui indique en moyenne 16 minutes 45 secondes. Il y a toujours une place pour un Lucic qui ne produit plus, mais qui empoche une tonne de millions par campagne. Le gars a seulement quatre points en 11 parties…

C’est quoi l’histoire? Qu’est-ce qui cloche chez Todd McLellan? Le pilote du club gère mal ses effectifs et n’est certes pas cohérent dans son discours. Il a indiqué au jeune Puljujarvi que le temps de jeu ça se méritait, alors que Lucic reçoit pour sa part 1000 chances. Méchant système de méritocratie chez les Huileux… L’expression deux poids, deux mesures s’applique très bien ici.

Parlant de Jesse Puljujarvi, le joueur ne serait pas encore sur le point de quitter Edmonton.

Le contrat monstrueux de Lucic qui lui permet d’empocher 6 millions de dollars par année (jusqu’en 2023) y est certes pour quelque chose. C’est lourd comme accord. Le gars est payé pour son passé et non son présent, ce qui est très triste pour l’organisation qui lui a fait confiance aveuglément. Peter Chiarelli l’aime son Milan, mais un moment donné, l’amour doit être laissé de côté. C’est de la business et Lucic n’aide pas «l’entreprise» actuellement.

Lucic est assurément sur une pente descendante et elle est abrupte en plus de ça.

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