La pluie de flèches de Charles Hudon continue d’atteindre le Canadien

Charles Hudon n’a jamais eu peur de dire ce qu’il pensait à propos de sa relation avec le Canadien de Montréal. Grandement négligé par l’organisation, le Québécois fait partie de la vague de joueurs qui blâment le manque de communication de l’équipe – et il n’a même pas encore quitté officiellement.

Alors qu’il joue présentement en Suisse, la guerre semble déjà être lancée. Même si ses droits sont encore détenus par le Tricolore, Charles Hudon ne cesse de lancer des flèches.

Tout d’abord, important de vous mettre en contexte avec les premières flèches qui ont été lancées à la direction de la Sainte-Flanelle.

Suite à son premier match, Guillaume Lefrançois a publié une entrevue durant laquelle Hudon a sorti deux citations croustillantes.

« [Le #54], c’est juste le numéro que le Canadien m’a donné. Ils ont choisi pour moi, comme pendant pas mal toute ma carrière. »

Et…

« Tout le monde dira que j’ai joué, que j’ai eu ma chance. Mais avoir une vraie chance, c’est quand tu te sens apprécié, quand tu reçois de la communication. C’est ce que j’ai ici. »

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Suite à son deuxième match, il a récidivé dans un article de Jean-François Chaumont. Charles a sorti un commentaire salé sur son temps de jeu en Suisse, versus à Montréal.

« C’est drôle à dire, mais après deux périodes avec Lausanne, j’avais déjà plus de minutes qu’après mes deux matchs en séries avec le Canadien. 

Bon, il faut comprendre la différence de compétition. Il est normal que ce soit le cas. Dans ce cas-ci, dur de supporter Hudon, et c’est ce qu’Arpon Basu a mentionné. Personne n’a douté du fait qu’il pouvait produire à un niveau inférieur à la LNH. 

Dans cet entretien, il mentionne que son rêve de la LNH n’est pas terminé. Néanmoins, l’Europe est incroyable et il adore découvrir les paysages fantastiques de la Suisse et se concentre présentement à 100% sur Lausanne.

Montréal, c’est derrière lui. Il a attendu pendant des années, il s’est posé des questions jusqu’à avoir mal à la tête. Il sait qu’il n’aura probablement jamais les réponses… Et il est évident qu’il ne jouera plus jamais une rencontre dans l’uniforme bleu-blanc-rouge. La relation est brisée, et une certaine haine semble être entretenue par l’attaquant de 25 ans envers l’organisation.

On vous rappelle que le Québécois compte présentement 4 points en 2 matchs en Suisse.

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