La preuve que les défensives ne gagnent plus les championnats au hockey

La lumière rouge derrière le filet s’est fait aller cette année en séries éliminatoires. Tellement, qu’il faudrait peut-être penser à remplacer les ampoules pour ne pas avoir de problème lors de la série de la Coupe Stanley.

En seulement 77 matchs, dix de moins que l’an dernier, il s’est déjà marqué 455 buts. C’est 6 de plus qu’en 2017. Imaginez, il reste encore, au minimum 5 matchs (incluant la série Tampa Bay – Washington)! Le chiffre continuera donc d’augmenter. On ne sait pas si 2018 deviendra l’année la plus prolifique de l’histoire de la ligue, mais c’est bien parti! Lors des 9 dernières années, on a vu le total des buts dépasser le nombre 500 par deux fois, soit en 2010 et en 2014. C’est toutefois 2010 qui est celle qui en a obtenu le plus avec 532 comparativement à 520 en 2014.

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C’est un beau cadeau pour la LNH. La ligue ne s’en est jamais cachée, elle désirait plus de buts pour améliorer le spectacle. Leur pari est donc réussi grâce au nombre de buts plus élevé, mais aussi à l’histoire digne de mention des Golden Knights. Ça ajoute au show. 

Toutefois, il faut être conscient que le fait d’avoir plus de buts ne dévalue pas pour autant la qualité des défenseurs ou du gardien sur place. C’est vraiment une multitude de facteurs qui entrent en ligne de compte.

Bref, elle est loin l’époque où les défensives gagnaient des championnats si l’on se fie à ces chiffres.

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