La preuve que Paul Byron est l’une des solutions

Il me semble que trop de joueurs du Canadien font couler beaucoup trop d’encre négativement. Est-ce possible de jaser de l’un des membres de façon positive? Ou, tout simplement, parler davantage des joueurs qui se sont imposés de façon exemplaire lors de la campagne 2017-18. Brendan Gallagher, Phillip Danault et Paul Byron, on a du positif ici, non? Mine de rien, Paulo a inscrit 20 buts dans une deuxième campagne successive, ce qui n’est pas négligeable.

Cependant, on peut également souligner qu’il a connu une petite régression versus la saison 2016-17… Cette année-là, il a marqué 22 filets et récolté 43 points en 81 rencontres. L’an dernier, son compteur affichait 20 buts et 35 points en 82 parties. Une légère diminution de cadence, mais n’oubliez pas que le Canadien a connu une saison catastrophique. Mais… son pourcentage de lancers réussis démontre tout de même une ascension. Nathan Ni, du site Eyes on the Prize, a compilé le pourcentage de réussite de Byron. En carrière, sa moyenne est à 18% (en 363 duels), mais lors de ses 225 derniers matchs, ce pourcentage est de 20.3%, malgré son faible rendement de 2017-18 (17.4%).

Byron, c’est une fusée sur la surface glacée, donc son apport en désavantage numérique est primordial pour ce groupe. Puis, même s’il patine à la vitesse du vent, les buts qu’il marque sont davantage inscrits avec son intelligence que sa vitesse, selon Ni. Sa capacité de sauter rapidement sur les rebonds et son flair, qui lui permet de percevoir les «trous», lui permettent d’enfiler la rondelle derrière les gardiens adverses. Mine de rien, il capitalise sur les chances qui bondissent devant lui.

Voici justement de quelle façon Paul Byron a inscrit ses buts lors de ses deux dernières années.

Capture d’écran EOTP

Pour que Byron soit efficace, il doit évoluer avec des coéquipiers qui lui créent de l’espace, de sorte que les adversaires «oublient» le petit Byron, qui parvient à se faufiler en silence dans un espace moins couvert. Mine de rien, Byron est plus efficace lorsque le pointage est à égalité, selon, évidemment, certaines statistiques avancées.

Capture d’écran EOTP

Tout compte fait, Byron reste efficace chaque fois qu’il se présente sur la surface glacée… alors que ses coéquipiers ne le sont peut-être pas toujours en zone défensive lorsqu’il est le moment de contrer les attaques adverses, alors que le Canadien est en avance au pointage. On ne joue pas de la même manière lors de ces circonstances.

Bref, tout compte fait, Paul Byron demeure un marqueur intelligent qui se crée lui-même des chances uniques d’enfiler l’aiguille. Doit-il être utilisé davantage?

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