La production offensive du CH est presque inexistante depuis dix matchs

Le Canadien connait un passage à vide. Il a perdu ses trois dernières joutes, et il a beau afficher une fiche de 4-6-0 à ses dix derniers matchs, il ne faut pas oublier que cela inclut une séquence de trois victoires (dont deux offertes par un but en prolongation de Cole Caufield, doit-on le rappeler).

Pas que celles-ci valent moins qu’une victoire en temps régulier, mais ça veut tout simplement dire que le CH n’a gagné un match en 60 minutes que deux fois à ses 10 dernières sorties.

Un élément qui permet de bien comprendre ce qui fait en sorte que le Tricolore ne parvient pas à s’imposer régulièrement, c’est le manque de production offensive. Et depuis 10 matchs, c’est vraiment criant, comme Alexandre Pratt le soulignait cet après-midi.

Évidemment, les chiffres avancés par Pratt sont très inquiétants. Or, c’est encore pire quand on analyse l’étendue de l’équipe :

  • Tout d’abord, Nick Suzuki, Tyler Toffoli et Jeff Petry ne sont pas à blâmer le moindrement pour le manque de production offensive. Les trois roulent à un rythme égal ou supérieur à un point par match. C’est après que ça se corse.
  • Après Petry (10 points) au troisième rang, la chute est tout simplement drastique, alors que le suivant est Corey Perry, qui n’a que quatre points. Quand ton quatrième meilleur pointeur sur une période de 10 matchs n’a que quatre points, c’est un très mauvais signe.
  • Cole Caufield et Jake Evans viennent tous les deux à égalité au cinquième rang (trois points). Les deux n’étaient pas dans la formation lorsque cette période de temps s’est entamée. Verre à moitié plein (ils produisent avec moins de matchs) ou verre à moitié vide (comment se fait-il que personne ne les a rattrapés)?
  • 11 des 23 joueurs qui ont joué au moins un match durant cette période n’ont pas inscrit plus d’un point.
  • Seuls trois joueurs sur 23 ont un différentiel positif : Jeff Petry, Joel Armia et Erik Gustafsson. 17 joueurs en ont un négatif.

Ce ne sont pas des chiffres encourageants, loin de là. Je comprends qu’il y a eu beaucoup de va-et-vient dans l’alignement avec les blessures, mais ça ne justifie pas ces données.

Si vous voulez consulter les données par vous-mêmes, vous n’avez qu’à cliquer ici.

Bref, si le CH veut faire son bout de chemin en séries, il faudra que des joueurs qui ne s’appellent pas Suzuki, Toffoli ou Petry prennent le relais. Le Canadien voulait une équipe qui mise sur la profondeur, et en ce moment, ce n’est absolument pas le cas. Ça doit changer, et rapidement.

PLUS DE NOUVELLES