Nous sommes le 29 novembre et le début de la saison de la LNH pourrait commencer dans un peu plus de mois. Êtes-vous excité?
Pour ma part, je suis plutôt inquiet.
Pourquoi? Parce que la LNH ne s’est toujours pas encore entendue avec l’Association des joueurs en vue de la prochaine saison. N’en déplaise à Éric Bélanger, la NHLPA ne digère pas les demandes de la bande à Bettman de faire des concessions sur le versement des salaires des joueurs.
Rappelons qu’en juillet dernier, l’Association des joueurs avait accepté de faire des compromis en signant la nouvelle convention collective de six ans. La NHLPA avait accepté d’augmenter l’escrow à 20% et de différer le versement de 10% de leur salaire.
With NHL And NHLPA Facing Off On Salaries, The League’s Proposal Does Makes Sense via @forbes https://t.co/tSWPyr8VMt
— Eric Macramalla (@EricMacramalla) November 29, 2020
Là où ça accroche en ce moment, c’est que la Ligue voudrait augmenter le pourcentage du report du salaire des joueurs à 26%. Dans un article publié sur Forbes, le journaliste Eric Macramalla que si la NHL souhaite réouvrir la convention collective si tôt, c’est que ses problèmes financiers se sont vraiment aggravés en quelques mois.
La Ligue, pour sa part, ne pourrait gagner que 2 milliards $ US si elle présente des matchs à huis clos.
Si tel est le cas, les salaires des joueurs boufferaient 80% de la part des revenus de la LNH. C’est beaucoup d’argent! En plus, la NHLPA pourrait recevoir 1 milliard $ US supplémentaire si certains matchs sont présentés devant partisans.
En déduisant l’escrow et le report de 10% du salaire des joueurs, Macramalla conclut que les joueurs toucheraient en réalité à un total de 53% des revenus totaux. On comprend mieux la bande à Bettman de vouloir renégocier si tôt la convention collective.
Puisque les équipes devront éponger des pertes financières durant la prochaine saison, il fait du sens pour la LNH de demander à l’Association des joueurs de mettre de l’eau dans leur vin.
Après tout, les joueurs et les propriétaires doivent se diviser les revenus à 50-50.