La raison pour laquelle Jacques Martin était discret à Montréal

Jacques Martin jase régulièrement au 91.9 Sports avec Michel Langevin et Enrico Ciccone. L’ancien pilote des Sénateurs et du Canadien offre souvent des propos très captivants et ce matin, c’était encore plus intéressant puisqu’il a jasé de l’organisation de la Sainte-Flanelle. Évidemment, avec le départ de Donald Beauchamp, le sujet du jour était les «médias»… On sait tous que la relation Canadien/Médias n’est pas extraordinaire.

Lors de son passage avec le bleu-blanc-rouge, Martin n’offrait pas beaucoup d’entrevues parce que les demandes ne se rendaient pas à lui. Alors qu’à Ottawa, la concession devait vendre des billets, donc on lui demandait régulièrement de se présenter devant la meute de journalistes, à des émissions de radio ou télé. La mission n’était pas la même. Martin a précisé qu’il aurait aimé parler aux médias lors de son passage dans la Métropole, mais la mentalité de la franchise est différente. À Montréal, un entraîneur-chef et un directeur général ont des règles très strictes à suivre et le PR s’occupe de filtrer les nombreuses demandes.

Martin a toutefois défendu Beauchamp lors de son apparition en ondes : «Le Canadien a BEAUCOUP de demandes et c’est normal de bien gérer tout ça». Il a également ajouté que Montréal était un marché différent. À Ottawa, il devait s’occuper de remplir le stade, comme je le soulignais plus tôt, et il faisait plusieurs émissions puisque ça aide à l’image de l’équipe. Il a tellement raison. À Pittsburgh, il a souligné de l’accessibilité de Mike Sullivan et Jim Rutherford. Ça aide la franchise à bien réussir.

Au final, personne (chez le Canadien) n’a jamais empêché monsieur Martin de jaser, mais ce que l’on faisait, on bloquait les demandes (je vous le répète).

Ahhh le Canadien…

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