Non. La saveur ou le nom qui figure sur toutes les lèvres lors de cette valse printanière demeure Ryan Reaves. On a parlé beaucoup de Marc-André Fleury, Gerard Gallant, Alex Ovechkin, Tom Wilson ou Barry Trotz, mais Reaves aussi soutire quelques regards. L’attaquant physique des Golden Knights de Vegas s’impose physiquement et même offensivement, lors des moments opportuns. Il répond présent lorsqu’un moment clutch se présente devant lui. Voyez par vous même.
Ryan Reaves for Conn Smythe pic.twitter.com/OvuUdBh2z0
— Pete Blackburn (@PeteBlackburn) May 29, 2018
Certains soulignent qu’une pénalité aurait dû être appelée lors de cette séquence, mais en vain…
Lars Eller, lui, n’a pas répondu à un fameux moment clutch, et son équipe s’est finalement inclinée.
35 sekunder kvar. Öppet mål. ⛏⛏⛏ pic.twitter.com/UJGKw8t9CL
— Christoffer Bodin (@LCBodin) 29 mai 2018
OK. Revenons à l’individu principal de ce texte, Ryan Reaves. Il est un peu une coqueluche du côté de Vegas par son humour, mais il est en fait beaucoup plus que ça aux yeux de ses patrons et de ses coéquipiers. Pourtant, en saison régulière, il a seulement récolté 10 points en 79 joutes. Oui, mais il a distribué 75 mises en échec en 21 rencontres avec le Knights. Une moyenne de 3.6 par rencontre. Wow!
En séries, il a enfilé son maillot à sept reprises et il a inscrit que deux buts. Mais il s’impose avec son humour et sa façon de se comporter sur la surface glacée. Reaves a 27 coups d’épaule en sept rencontres et il pourrait dropper les mitaines ce soir, contre Tom Wilson.
OK, mais encore? Ben, il semble que du côté de Boston, on le verrait bien enfiler cet uniforme la saison prochaine. Reaves, 31 ans, deviendra agent libre à partir du 1er juillet.
If – and this is a huge if – they could get him at a reasonable price, #NHLBruins need to really explore signing #RyanReaves when he is a UFA. His grit and personality combined with #StanleyCup experience would be great for this young and growing team.
— Jimmy Murphy (@MurphysLaw74) May 30, 2018
Si -et c’est un énorme si- les Bruins pouvaient l’obtenir à un prix raisonnable lorsqu’il deviendra UFA, ce serait parfait. Son grain et sa personnalité combinés avec son expérience en finale de la Coupe Stanley seraient formidables pour cette jeune équipe en croissance.
Cibole, c’est de l’amour, ça!