La signature de Barberio: une belle police d’assurance | En rafale

Marc Bergevin nous a habitué au concept qu’un club ne peut jamais avoir trop de défenseurs. Il nous en a souvent fait la preuve avec ses embauches. Le CH a continuellement un beau niveau de profondeur dans son corps défensif.

La signature du Québécois Mark Barberio en a laissé plusieurs perplexes. Pas que Barberio est un mauvais joueur, bien au contraire. Il a passé les deux dernières saisons dans la LNH et ses stats de possession indiquent qu’il est un joueur très serviceable dans la grande ligue.

Tout cela est bien beau, mais pourquoi l’avoir signé alors que le tricolore avait déjà sous la main 6, voir 7 défenseurs capables de jouer dans la LNH? 

Depuis quelques saisons maintenant on attend que le trio de Nathan Beaulieu, Jarred Tinordi et Greg Pateryn s’établisse à Montréal pour y rester. Beaulieu semble bien avoir cimenté sa place dans l’alignement régulier. Greg Pateryn a également démontré des belles choses en fin de saison régulière et durant les séries.

Tinordi, quant à lui, a connu des bons moments, mais manque de constance jusqu’à date lors de ses séjours avec le grand club. Suite aux départs de Weaver et Gonchar, on s’attendait à ce qu’une place soit faite pour lui cette saison, à Montréal.

Bergevin n’a certainement pas signé Barberio pour rien. Si on regarde l’alignement actuel du CH, il y a quelques scénarios qui se dessinent. 

Premièrement, le tricolore a probablement un défenseur droitier de trop. Subban et Petry seront des deux premières paires. Ça, c’est coulé dans le béton. Mais que feront Tom Gilbert et Greg Pateryn?

Gilbert, qui a un impact de 2.8 millions $ sur la masse salariale, est un joueur utile mais dispensable. Je ne serais point surpris de le voir sous d’autres cieux d’ici peu. Pateryn peut très bien se tirer d’affaire sur une troisième paire et coûte beaucoup moins cher.

Il y a aussi le cas d’Alexeï Emelin. Le défenseur Russe n’en apporte tout simplement pas assez au Canadien. Il peut frapper, certes, mais c’est ce qui arrive quand tu es constamment deuxième sur la rondelle, tu chasses ton adversaire. Emelin se retrouve souvent coincé dans sa zone et n’amène pas assez d’offensive pour justifier son salaire de 4.1 millions $. De plus, il a une clause de non-échange complète cette saison. Elle deviendra partielle la saison prochaine. 

En voilà un autre qui était le sujet récent de rumeurs de transaction. Marc Bergevin regrette certainement ce contrat et cherchera sans doute à s’en défaire.

Avec des contrats à deux volets chacun, Barberio et Tinordi se veulent des belles polices d’assurance dans le cas qu’un défenseur se blesse ou qu’une transaction ait lieu.

Si Marc Bergevin est en mesure de se départir des salaires de Gilbert et Emelin, pour peut-être aller chercher plus d’offensive à la date limite des échanges, il devrait presque automatiquement gagner le titre de DG de l’année! 

En rafale 
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Je me sens vieux à les voir aller! #LOL

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