La solution (partielle) aux problèmes du Canadien s’appelait Alexander Radulov

Le Canadien a terminé sa saison avec 96 points, soit deux de moins que les Blue Jackets de Columbus (qui ont accédé au deuxième tour depuis).

Un meilleur gardien substitut, un défenseur gauche élite et/ou un attaquant offensif de premier plan, notamment capable de produire en avantage numérique, et il y a fort à parier que les Montréalais auraient eu du hockey de printemps à se mettre sous la dent.

Selon Jean-Charles Lajoie, cet attaquant offensif de premier plan était à Montréal il y a à peine deux ans : Alexander Radulov.

«Si le CH avait gardé Alexander Radulov en lui proposant un contrat de plus d’une saison, l’équipe aurait probablement fait les séries. S’il n’y avait pas eu de problèmes d’ego entre Radulov et le directeur général Marc Bergevin, les Canadiens n’auraient pas eu autant de difficultés en supériorité numérique.» – Lajoie

Difficile d’être en désaccord avec JiC sur celle-là…

D’autant que le Canadien n’aurait même pas eu à sacrifier quoi que ce soit pour l’avoir, cet attaquant élite là.

Radulov et les Stars ont éliminé Subban et les Predators hier soir à Dallas. Ils se dirigent donc vers le deuxième tour éliminatoire.

Radu a récolté au moins un point lors des quatre derniers matchs de la série. Il a six points (dont quatre buts) en six rencontres… Affichant aussi un différentiel de plus-7 depuis le début des playoffs.

Il a aussi passé plus de 20 minutes sur la patinoire lors de trois des six parties de la série face aux Preds.

En 2018-19 (saison régulière), Radulov a récolté 72 points en 70 rencontres. L’an dernier? 72 aussi! Bref, il vient de connaître ses deux meilleures saisons en carrière alors qu’aux yeux de Marc Bergevin, il se faisait vieillissant et lui offrir un contrat de cinq ans était (trop) risqué.

Des saisons de 72 points, ça vaut bien (un cap hit de) 6,25 millions $, non? Surtout quand le gars a été capable d’inscrire 14 buts en power play durant cette période…

Quand le Canadien a autant d’espace sous le plafond salarial…

Durant les trois dernières années de son contrat, Radulov (32 ans) touchera un salaire plus petit que son cap hit.

Et quand on se rend compte que Radulov possède les qualités recherchées aujourd’hui.

Radulov est un joueur exceptionnel… Surtout en séries.

Il aurait peut-être fallu se montrer davantage rationnel et un peu moins émotif lorsqu’est venu le temps de négocier avec lui en 2017.

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