La solution est peut-être réellement à l’interne

Mon collègue Wilson a glissé quelques mots hier au sujet de Nikita Scherbak, qui semble TRÈS heureux avec le Rocket de Laval… et qui ne semble pas vraiment penser au Canadien en ce moment. La fusée russe semble vivre le moment présent et il « enjoy » la vie comme il ne l’a jamais fait auparavant. C’est sans doute pour ça qu’il offre des performances étincelantes soir après soir.
Ce choix de premier tour a été vivement critiqué depuis sa sélection. Trevor Timmins a reçu une tonne de tomates au sujet de cette sélection. Mais aujourd’hui, les tomates, c’est Timmins qui peut les lancers à ses dénigreurs puisque son poulain prend enfin la place qu’il devait prendre au sein du club-ferme du Canadien.

Hier, lors d’un gain du Rocket de Sylvain Lefebvre 5-2, face au Crunch de Benoit Groulx, Scherbak a récolté trois points (1 but, 2 passes). Il a désormais 15 points en neuf rencontres, dont cinq en deux matchs. Il se plaît à Laval puisqu’il domine et qu’il est le meilleur joueur de son équipe actuelle. Toutefois, serait-il en mesure d’amener cette étincelle avec les grands? Est-il venu le temps de passer à la seconde vitesse en haut?

Claude Julien n’est peut-être pas un fervent des joueurs russes, mais peut-être que Scherbak pourrait dynamiser son attaque en étant greffé sur l’un des trios offensifs de l’équipe. On cherche de l’attaque et une étincelle, donc pourquoi pas. Le Canadien a juste à sacrifier Byron Froese, le joueur du quatrième trio qui est le plus interchangeable, et l’affaire serait ketchup.

Une solution à l’interne, Marc… Puisque les transactions sont difficiles à faire, celle-ci ne coûterait rien. En plus, il est adorable et recommence à pratiquer son français.

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