Disons ceci d’entrée de jeu : évidemment, le Canadien est vraiment affecté par la crise de la COVID-19. Le manque de revenus empêche le Groupe CH de payer ses employés convenablement, ce qui se veut une difficile réalité à accepter pour bien des gens.
Par contre, regardons la réalité ainsi : il ne restait que quatre parties à domicile au CH avant de ne pas faire les séries et le proprio de l’équipe n’est pas autant à risque financièrement que ses homologues de Glendale ou de Sunrise, disons.
Bref, le CH, dans les conditions, ne s’en sort pas mal si on le compare à d’autres. C’est ce que je veux dire.
Prenons l’exemple de l’Impact. Non seulement l’équipe n’a pas les ressources financières de la Flanelle, mais les performances de l’équipe sur le terrain étaient prometteuses.
On était dans un bon moment, un bon début de saison. Oui, on n’avait joué que deux matchs, mais avec la Ligue des champions, ça regardait bien de notre côté. C’est malheureux, mais ce n’est pas quelque chose qu’on contrôle. – Samuel Piette
Un peu comme l’année dernière, les performances de l’équipe en début de saison étaient bonnes. Il y avait toutefois une certaine aura autour de l’Impact qui était différente cette année avec l’arrivée de Thierry Henry à la barre de la formation.
Tout ça fait en sorte qu’avec le report des activités jusqu’au 8 juin (pour l’instant) dans la MLS, l’Impact est clairement désavantagée par cette crise. Bien plus que le CH, en tout cas. Il aurait pu profiter de ce bon début de saison pour aller chercher des parts de marché aux Alouettes.
#IMFC | La pandémie de coronavirus est venue contrecarrer les plans de Thierry Henry et sa bande https://t.co/6921tbdXk8
— TVA Sports (@TVASports) April 18, 2020
Parlons-en aussi, des Alouettes. Les Moineaux ont revampé leur état-major (proprios, président et DG) et comptent, pour la première fois depuis plusieurs années, sur un bon quart-arrière avant même le lancement de la saison. L’équipe venait de faire les séries et tous les espoirs étaient permis afin de se « voler » des partisans à l’Impact.
Les deux clubs sportifs de Montréal avaient tout pour eux afin de se magasiner un bel été dans la métropole. C’est toutefois partie remise pour l’instant et c’est ce qui fait en sorte que les deux clubs voient la crise frapper plus fort que le Canadien, qui est inébranlable à ce niveau-là.