Lane Hutson pense pouvoir jouer comme Cale Makar dans la LNH

Cale Makar est un grand défenseur dans la LNH. Tout le monde comprend ici que je parle de son aura et non pas du résultat qu’on obtient quand on le mesure de la tête aux pieds.

Il est un modèle pour les défenseurs un brin plus petit qui tentent de percer dans la LNH, comme l’a été Martin St-Louis à l’époque pour les attaquants.

À une époque où bien des équipes veulent des défensives pesantes, question d’avoir un club «dur à jouer contre», un Cale Makar est une anomalie, mais personne ne voit l’Avalanche réussir aussi bien sans lui.

Et cela a de quoi inspirer Lane Hutson.

Le jeune espoir du Canadien, qui ne s’attendait pas à débarquer à Montréal, regarde ce que le défenseur de l’Avalanche est en mesure de faire et clairement, cela ne lui fait pas peur.

Pourquoi? Parce que, tel que rapporté par Anthony Martineau (TVA Sports), qui a jasé avec l’espoir, l’Américain croit «pouvoir atteindre le niveau de jeu de Cale Makar» uen fois rendu dans la LNH. Rien de moins.

Cale Makar, un défenseur élite au coup de patin de feu et aux mains magiques, est devenu le premier défenseur de l’histoire à obtenir 200 points en carrière en moins de 200 matchs.

Il a aussi gagné la Coupe Stanley, et ce, en dépit de sa baby face perpétuelle. C’est une comparaison audacieuse pour l’espoir du CH.

Ce sont des propos qui ont été tenus en marge d’une question sur les comparaisons entre les deux hommes. Le jeune homme aurait pu sortir la cassette, mais il a répondu honnêtement.

Il a confiance en ses moyens, lui qui est deux fois plus productif que Makar à sa première année universitaire.

Dans les faits, en 34 matchs, le premier choix du Colorado avait été chercher 0.6 point en moyenne par match à sa première année dans la NCAA. Hutson, lui, est (pour l’instant) à 1.2 point par joute en moyenne.

Et c’est cette confiance-là qui fait en sorte que le Canadien compte sur lui pour garnir sa belle banque d’espoirs.

Ceci dit, avant de faire le saut dans la LNH (ce qu’il veut faire dès que le CH lui fera signe), il devra prendre du coffre un brin, question de ne pas se faire bousculer trop facilement. Et ça tombe bien : le voilà rendu à 161 livres sur ses cinq pieds et neuf pouces.

À mes yeux, Hutson doit passer au moins deux ans à Boston pour grandir et grossir un peu. Et le jour où il aura une charpente semblable à celle de Makar (5’11, 187 livres), il pourra faire le saut.

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