En ce moment, aucun espoir chez le CH n’a une cote de popularité aussi élevée que celle de Lane Hutson. Le petit défenseur, qui a tout brûlé dans la NCAA l’an dernier, est extrêmement doué sur le plan offensif et il fait déjà rêver les amateurs montréalais.
Il faut faire attention de ne pas tomber dans le «piège Mattias Norlinder», mais Hutson est un espoir de très grande qualité. En fait, de plus grande qualité que Norlinder ne l’a jamais été (et je le dis en tout respect pour le Suédois).
Clairement, donc, il y a des partisans qui comptent les dodos (ou presque) avant de voir Hutson débarquer en ville. Il a le potentiel de dynamiser la ligne bleue et l’avantage numérique du club à son arrivée.
Il n’aura pas Macklin Celebrini pour l’aider à réaliser de belles pièces de jeu, mais Cole Caufield, Nick Suzuki et Kirby Dach, ça se prend bien aussi.
Or, selon ce qu’a rapporté Marc-Antoine Godin lors de la baladodiffusion Tellement Hockey (Radio-Canada), on aurait pu voir Hutson faire le saut chez les professionnels bien plus rapidement. En fait, l’an dernier, Hutson espérait (vraiment) faire le saut chez les pros au terme de sa saison dans la NCAA, et c’est le CH qui l’a convaincu de ne pas le faire.
À l’époque, une autre direction (celle de Marc Bergevin) avait décidé de laisser Caufield peaufiner son développement plutôt que de l’amener trop rapidement. Visiblement, la direction actuelle semble avoir voulu s’en inspirer.
Et dans les faits, il est dans de bonnes dispositions pour connaître une grosse année. Son équipe, les Terriers de Boston University, vient au premier rang du classement des meilleures formations du circuit collégial américain.
Avoir Hutson, Celebrini, Tom Willander et plusieurs autres jeunes de qualité, ça rapporte.
Contrairement à Caufield, qui n’était pas exactement en Cadillac avec les Badgers à sa dernière année (il avait Dylan Holloway sur un autre trio, et c’est pas mal tout), Hutson est entouré de gros noms à BU et il est dans les meilleures dispositions pour continuer de se développer en jouant de grosses minutes avec un gros club.
Et une fois que sa saison sera terminée dans la NCAA (peut-être avec un Hobey Baker en poche, comme Caufield l’avait fait), je suis convaincu qu’un beau contrat d’entrée l’attendra à Montréal. Je serais très surpris qu’on ne le voit pas dans la LNH cette saison, disons.