Lire la plume colorée de Stéphane Laporte, c’est toujours divertissant et intéressant. Parce qu’il réussit à aborder plein de sujets, sous le signe de l’humour, pour amener les gens à réfléchir, autant sur des enjeux sérieux que d’autres plus légers.
Et Stéphane Laporte, c’est aussi un grand fan de hockey. Ce matin, dans La Presse Plus, il donne son avis sur son équipe, le Canadien, et le sujet qui a défrayé les manchettes toute la semaine : le congédiement de Michel Therrien et le retour de Claude Julien comme entraîneur-chef du Tricolore.
Très bonne chronique de @laportestephane au sujet de la vie dure des coaches du @CanadiensMTL. https://t.co/KIJmm3Sqjs #MichelTherrien
— Brendan Kelly (@brendanshowbiz) February 18, 2017
Laporte apporte un éclairage très intéressant sur l’un des métiers des plus difficiles au Québec, qui est sécuritaire tant que l’équipe engrange les gains et satisfait les attentes très élevées placées à son endroit.
«Dans les bonnes années, c’est-à-dire il y a très, très longtemps, coacher le Canadien, c’était un emploi presque aussi stable que celui de Pierre Bruneau. Dick Irvin fut l’entraîneur du Tricolore durant 15 ans, Toe Blake, durant 13 ans, Scotty Bowman, durant 8 ans. À eux trois, ils ont remporté 16 Coupes Stanley. Seize !»
Parce qu’ils étaient de bons coachs. Et aussi, parce qu’ils avaient dans leurs mains les deux éléments essentiels pour gagner le trophée tant convoité.»
Les deux éléments? Avoir des surdoués sous la main, ainsi que des guerriers qui s’arrachent le coeur à chaque présence. Le chroniqueur compare avec justesse le football à une partie d’échecs et le hockey, à un match d’improvisation, durant lequel le coach établit le système qui fait de 22 joueurs une équipe, qu’il doit motiver. Une chose que Michel Therrien ne semblait plus parvenir à réussir.
«Therrien n’a pas été congédié à cause de la fiche de l’équipe. Le CH est en tête de sa division. Therrien a été congédié parce que les joueurs ont arrêté de jouer. À l’exception de Pacioretty, les leaders et les suiveux étaient au neutre. Pourquoi ? On ne le sait pas. Il faut être dans la chambre pour le savoir. Une chose est sûre, ce n’est pas la faute à P.K.»
Tout en souhaitant le meilleur des succès à Claude Julien, à qui il souhaite avoir tous les ingrédients sur la glace pour remporter le Saint-Graal de la LNH, Stéphane Laporte termine sa très bonne chronique avec une pensée pour l’entraîneur déchu.
«En terminant, le congédiement du coach du Canadien est une nouvelle provoquant tellement d’émoi qu’on a envie d’offrir nos condoléances à Michel Therrien, pourtant il n’y a personne de mort. Si ce n’est le rêve d’un homme passionné voulant ramener à Montréal la Coupe Stanley. Courage, Michel, les rêves, c’est comme les jours, quand l’un se termine, un autre commence.»
En rafale
– Seattle est dans la mire de la LNH et la NBA pour y installer une nouvelle équipe. Selon Jimmy Murphy, c’est la LNH qui serait en avance.
Report: Seattle arena investor says NHL team likely to come before NBA @Sportsnet https://t.co/x0KMFOswnW
— Jimmy Murphy (@MurphysLaw74) February 18, 2017
– Quand Patrick Roy a quitté l’Avalanche, il y a quelques mois, certains ont étudié la possibilité de le voir diriger la destinée du Bleu-Blanc-Rouge derrière le banc.
Here's my What the Puck from a few months back on the idea of Patrick Roy behind the Habs bench. #NotHappening https://t.co/f5lqSIsIxo
— Brendan Kelly (@brendanshowbiz) February 18, 2017
– Pour un défenseur, remporter le trophée Hart, c’est très difficile. Il y en quelques uns dont les noms devraient être considérés.
Defensemen hardly ever get votes for the Hart Trophy but since 2000, these five D-men have come closest to winning: https://t.co/1YW82YRXWP
— The Hockey News (@TheHockeyNews) February 18, 2017