L’arbitre a tranché. Il a estimé que Jacob Trouba méritait un contrat d’une valeur de 5,5 millions.
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Rappelons que les Jets estimaient que le droitier valait 4 millions, alors qu’il souhaitait en recevoir 7.
Les Jets ont 48 heures pour accorder cette entente à Jacob Trouba, sans quoi il deviendra agent libre sans compensation. À ce point-ci, la signature de ce contrat n’est qu’une formalité…
La relation entre le défenseur américain et les Jets a toujours été étrange. Longtemps dans les rumeurs de transactions, on disait que Trouba n’aimait pas la vie à Winnipeg et souhaitait être échangé. Puisqu’ils n’ont jamais obtenu ce qu’ils désiraient en retour de ses services, les Jets l’ont conservé.
Au début de l’été, les différents informateurs disaient que Trouba avait changé d’idée, souhaitant désormais s’entendre à long terme avec les Jets. Peut-être que c’est l’équipe qui était réticente à agir de la sorte compte tenu de ses exigences salariales.
Quoi qu’il en soit, rares sont les joueurs qui sortent du processus d’arbitrage sans égratignures morales. Lors de ce processus, les équipes ne font que recenser des informations négatives concernant leur joueur directement devant lui. Ce n’est pas facile à encaisser pour l’ego d’un athlète…
Les Jets auraient peut-être dû céder aux demandes de Trouba et lui octroyer un pacte à long terme. D’un autre côté, l’échéance prochaine des contrats de Blake Wheeler, Patrik Laine, Kyle Connor et Tyler Myers a peut-être amené Kevin Chevaldayoff à réaliser que Jacob Trouba n’était pas un joueur auquel il tenait à long terme.
Dans tous les cas, les Jets ont toujours une marge de manœuvre, puisque Trouba sera agent libre avec restriction à la fin de son contrat. Il aura encore le droit de se prévaloir de l’arbitrage s’il le désire…