Quand Marc Bergevin a fait l’acquisition de Marco Scandella il y a quelques semaines, on ne savait pas trop les plans de l’organisation à son égard. Allait-il rester pour terminer l’année seulement? Va-t-il prolonger son séjour chez lui à l’aide d’une nouvelle entente contractuelle? Sera-t-il échangé sous peu à nouveau?
Quelques semaines plus tard, tout ce qu’on sait, c’est qu’on ne sait rien.
Marco Scandella est un défenseur défensif efficace qui fait le travail. On ne le remarque pas toujours lors d’un match, ce qui se veut en quelque sorte un indicateur de son efficacité défensive.
Non, il ne marque pas beaucoup. Il n’est toutefois pas débarqué en ville pour dynamiser l’attaque, ce qui fait en sorte qu’il remplit son mandat.
Alors, on garde le vétéran qui vient du coin ou non? Voilà une question intéressante.
Team bonding moment for Canadiens tough guy Kotkaniemi | HI/O Show https://t.co/JTbH4cnekI pic.twitter.com/n8h1cPUsyH
— Hockey Inside/Out (@HabsIO) January 23, 2020
Comme le souligne Stu Cowan, le fait de le voir gagner quatre millions de dollars est sans doute un frein pour Marc Bergevin si jamais le natif de NDG refusait d’accepter une coupure de salaire. Par contre, dans les bonnes conditions, on peut s’imaginer que celui qui était si heureux de débarquer à Montréal pourrait accepter de négocier une entente qui ferait le bonheur des deux partis.
D’un autre côté, le Canadien n’a peut-être pas absolument besoin de lui. Avec Alexander Romanov qui pousse, la nécessité d’avoir un autre gaucher pour accompagner Ben Chiarot et Victor Mete n’est pas aussi important que si personne n’arrivait. Et en plus, Cowan croit que Petry est à Montréal pour y rester, ce qui créerait un surplus de défenseurs en ville.
Il reste encore quelques mois (à moins que le défenseur quitte d’ici la date limite des transactions) à Marc Bergevin pour décider de son sort. À lui de performer à la hauteur des attentes pour se donner des chances d’avoir le contrat qu’il désire.