La langue, le climat, la pression médiatique, l’intensité des partisans, le climat politique, les impôts…
Plusieurs éléments éloignent les joueurs de hockey du Québec lorsque le marché des joueurs autonomes s’ouvre dans la LNH.
Certains experts tentent chaque été de nous convaincre que les impôts ne sont pas un facteur décisionnel… qu’il existe des mécanismes pour mieux équilibrer l’impact fiscal d’un joueur professionnel décidant de jouer au Canada…
Reste qu’au final, Vincent Lecavalier, Alexander Radulov, Daniel Brière… ils ont tous choisi de jouer aux États-Unis plutôt qu’au Canada en raison d’abord et avant tout de l’argent net qu’ils estimaient – après consultations avec des spécialistes – être en mesure d’avoir dans leurs poches après impôts.
Souvent, le Canadien doit donc se tourner vers des joueurs québécois en fin de carrière ou à peine supérieur au calibre de la Ligue américaine… ou encore vers des joueurs moyens qu’il doit surpayer.
En juillet dernier, Elliotte Friedman a confié que de plus en plus de joueurs ne souhaitaient plus venir jouer au Canada en raison des restrictions pandémiques (plus sévères qu’aux États-Unis).
En novembre 2020, j’ai osé me questionné à savoir si le Canada n’était pas en train de devenir un problème pour la LNH.
À quelques jours de Noël, je me suis à nouveau plongé dans cette longue réflexion. Est-ce que la LNH commence à en avoir marre de devoir dealer avec une frontière canado-américaine qui lui complique vraiment les choses?
Toutes les équipes qui ne sont pas submergées par de sévères éclosions de COVID-19 poursuivent actuellement leurs activités…
Toutes, sauf celles qui devaient/doivent franchir la frontière canado-américaine dans un sens ou dans l’autre. Se rendre à l’autre bout des États-Unis est moins risqué pour un joueur des Sabres que se rendre à quelques kilomètres au Nord, à Toronto. Because la frontière… et les règles d’isolement obligatoire au Canada.
Aucun joueur n’a envie d’être pris seul dans sa chambre d’hôtel au Canada ou aux États-Unis pendant Noël (et on peut le comprendre).
La NFL a annoncé un nouveau protocole où seuls les joueurs qui ont des symptômes seront désormais testés. Certaines personnes travaillaient pour la LNH et la Ligue américaine aimeraient bien pouvoir le faire selon ce qui circule, mais les restrictions en vigueur au Canada les en empêchent.
Est-ce que les équipes canadiennes sont en train de devenir des problèmes pour la LNH, la AHL, la NBA, de la MLB et la MLS? On aura beau se faire croire que non… force est d’admettre que jouer au Canada pour une ligue dont les activités se font principalement aux États-Unis est un énorme défi supplémentaire en temps de pandémie. Déjà que jouer pendant une pandémie vient avec son énorme lot de défis à la base…
Est-ce que les équipes canadiennes (LNH, AHL, MLS, MLB et NBA) devront à nouveau s’exiler aux États-Unis pour jouer leurs prochains matchs? Est-ce qu’on devra à nouveau évaluer l’option de créer des divisions/compétitions canadiennes?
La frontière pose un problème. C’est un fait. Reste à voir comment les différentes ligues vont dealer avec celui-ci. Faires des affaires avec des partenaires qui ont des idées et des principes très différents des tiens est parfois très compliqué…
Heureusement, le CH ne sera pas très actif sur le marché des joueurs autonomes au cours des prochains années. #Reconstruction
On jase là… mais est-ce qu’un joueur comme Mattias Norlinder a pu avoir le mal du pays en raison des différences entre les restrictions au Québec et celles mises en place en Suède?