Le Canadien a augmenté le prix d’environ 3 000 de ses billets de saison

L’excellent Ray Lalonde, que l’on peut notamment entendre (et voir) sur les ondes de RDS et dont le podcast FOCUS génère beaucoup d’intérêt sur la toile, est aussi appelé de façon régulière à commenter l’actualité sportivo-business (je viens d’inventer ce mot) sur les ondes du 98,5 FM.

Hier matin, Lalonde a discuté d’un sujet ultra intéressant avant Alain Crête et Paul Arcand : (Autre) Augmentation du prix de certains billets par le Canadien.

Lalonde a indiqué que les partisans détenant des billets de saison situés sur le bout d’une rangée ont vu le prix de ceux-ci augmenter.

Parce qu’aux yeux du Canadien, être assis au bout d’une rangée améliore l’expérience client… Il faut que ça se paye, semble-t-il.

Les détenteurs de tels billets de saison devront débourser 3 $ de plus par rencontre (par billet).

«Si on le regarde de façon très objective, les équipes professionnelles cherchent toujours des façons faciles, sans coût et immédiates d’augmenter le coût de quoi que ce soit. […] Tant que le public ne se plaint pas…» – Ray Lalonde

Les deux premiers et les deux derniers sièges de chaque rangée seront donc 3 $ plus chers et ce, pour les 45 matchs disputés au Centre Bell (saison régulière et calendrier préparatoire). Si l’on fait un calcul rapide, ça signifie environ 400 000 $ de plus dans les poches de Geoff Molson et ses partenaires… Sans avoir déboursé un seul sou pour y parvenir!

Ray Lalonde s’est toutefois questionné à savoir si le Canadien avait vraiment besoin de ces revenus supplémentaires, étant une entreprise qui engrange déjà d’énormes profits. Et il a raison de se questionner. Les fans dépensent beaucoup d’argent pour supporter leur équipe…

Au public de se plaindre massivement désormais, comme il l’a fait avec les frais d’impression des billets en carton ajoutés il y a deux ans (lorsque le club a tenté d’envoyer tous les clients vers son application). Mais je ne crois pas que ce sera le cas cette fois-ci…

Tant que le client accepte de payer, l’entreprise a le beau jeu…

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