Aujourd’hui, le Canadien a congé. Normalement, c’est le dimanche que ça se passe, mais pas cette semaine. Hier, le CH s’est entraîné.
Visiblement, Martin St-Louis a décidé de donner congé à ses ouailles avant de commencer une période qui ne sera pas simple pour le club. Après tout, cette semaine, un «trois en quatre» attend le club.
Et la semaine prochaine? Suite au match contre les Coyotes, ce sera le début d’un voyage de quatre matchs, qui se terminera tout juste avant la date limite des transactions, qui est prévue le 8 mars.
Il ne reste donc que deux matchs à la maison avant la date limite.
C’est donc dire que sans entraînement, on ne pourra pas voir aujourd’hui si Jordan Harris progresse encore. On devra attendre à demain… et on devra sûrement attendre à mercredi pour voir s’il reviendra au jeu.
C’est aussi dire que la fiche de 22-25-8 sera inchangée pour les prochains jours. Demain matin, par exemple, le CH se lèvera aussi avec une fiche de 22 victoires cette saison.
Et à ce chapitre-là, il sera au même point que les Islanders, qui ne joueront pas ce soir.
Parce que oui, les Islanders de Patrick Roy n’ont que 22 victoires cette saison. Dans l’Est, seuls les Blue Jackets (qui ont récemment congédié leur DG) ont moins de gains que les Islanders de New York.
Notons que le CH et les Sénateurs, deux clubs qui ne pensent pas aux séries, sont tous les deux à 22 victoires. Personne n’a cependant 14 défaites en temps supplémentaire comme les Islanders, ce qui les garde dans la course.
Comme on peut le voir, les Islanders sont présentement à quatre points des séries éliminatoires. Ce n’est vraiment pas impossible à réaliser, on va tous s’entendre là-dessus.
Mais quand Patrick Roy est arrivé (pour sauver la saison du club), les Insulaires étaient à deux points des séries.
En fait, depuis l’arrivée de Roy, le club a corrigé certaines lacunes, mais a quand même une fiche de 3-3-3. Le club joue donc pour .500 en neuf matchs, ce qui n’est pas suffisant pour faire les séries.
Mais on remarque aussi, de plus en plus, que les critiques sont présentes à l’endroit de Patrick Roy, dont l’effet sur les Islanders n’a pas été aussi fort que certaines personnes ne le croyaient.
Islanders at critical juncture as Patrick Roy hasn’t fixed team’s bad habits https://t.co/EbjDuJbUI0 pic.twitter.com/5r8TuGBjaC
— New York Post Sports (@nypostsports) February 19, 2024
Le match d’hier, qui a été disputé à l’extérieur, est un bon exemple. Après tout, le club a de la misère en désavantage numérique et c’est exactement ce qui a fait mal aux Islanders lors du match de la Série des stades.
Mener 5-3 avec cinq minutes à faire au match, se faire marquer deux buts en désavantage numérique et perdre en prolongation démontre que l’unité de désavantage numérique n’a pas fonctionné.
Cela démontre aussi que le club, qui cherche à être plus intense sous un entraîneur qui ne manque pas d’énergie, doit trouver l’équilibre entre être intense et être indiscipliné.
Cela n’a pas encore été fait et c’est ce qui coûte des points au classement.
Patrick Roy n’a pas fait les séries souvent comme entraîneur dans la LNH (à sa première année à Denver seulement) parce qu’il n’avait pas forcément le mandat de gagner tout de suite. Là, à New York, c’est différent.
Et c’est là que ça se passe. S’il veut que Lou Lamoriello reste content de son travail, ça va prendre des W… et ça va prendre un impact semblable à celui créé par son arrivée au Colorado, en 2013-2014.