Kent Hughes a été assez clair en conférence presse, lundi : le Canadien était intéressé à ajouter un attaquant top-6 par le truchement des agents libres… mais pas à tout prix.
Et quand je dis à tout prix, je parle de l’expression et non pas du montant d’argent. Parce qu’à ce niveau-là, le Canadien était quand même prêt à offrir un contrat généreux en termes de valeur par année.
Le problème? Le CH ne voulait pas donner de longs contrats.
Hughes est le premier à le dire : il sait que normalement, les joueurs de premier plan veulent un contrat de plusieurs années. Il s’attendait donc à ce que ce soit un mandat difficile.
Mais comme il ne ressentait pas le besoin d’ajouter un attaquant (à la Jonathan Marchessault, par exemple) à tout prix, il était confortable à l’idée de simplement offrir ce qu’il pouvait et voir ce que cela allait donner.
Le Canadien était à deux ou trois ans de l’offre de cinq ans des Predators pour Marchessault… et on peut assumer que c’est la même chose dans le dossier Sean Monahan, qui a pris le chemin de Columbus.
Parce que oui, selon Marc Antoine Godin, la Flanelle a déposé une offre de contrat à Monahan. C’est ce que le journaliste a déclaré au podcast de Radio-Canada, Tellement Hockey.
Et on sait que la recette a fonctionné en 2022-2023.
Pour Monahan, d’avoir un contrat de cinq ans évalué à 5.5 M$ par année et de pouvoir jouer au centre à Columbus était une opportunité à côté de laquelle il ne pouvait pas passer.
Je ne comprends pas comment Columbus a pu donner autant à un gars aussi souvent blessé… mais ça, c’est un autre dossier. #RegretsDu1erJuillet
Tout ça pour dire qu’on comprend Hughes de s’être essayé sur Monahan. Mais en voyant le contrat que l’ancien des Flames a signé en Ohio, on comprend le DG du CH d’avoir passé son tour cette semaine, mais on le comprend aussi d’avoir décidé d’échanger Monahan aux Jets à la date limite.
Et ultimement, cela a grandement contribué à l’arrivée de Michael Hage dans l’organisation.