Depuis tellement longtemps, le Canadien a l’une des plus grosses masses salariales de la LNH. En fait, je ne me rappelle même plus des temps où Montréal n’était pas dans le top-10 dans cette catégorie.
Finalement, les récentes expirations de contrat et échanges font respirer un peu mieux Kent Hughes et son groupe.
En allant faire un tour sur Cap Friendly ce soir, j’ai remarqué que le club se retrouve au 24e rang de la LNH au chapitre de la masse salariale projetée. C’est donc la 9e plus petite de la LNH.
Les Caps, avec une masse de plus de 100 millions de dollars, les Golden Knights et les Flyers sont sur le podium pour les masses projetées les plus élevées. Montréal n’est pas trop loin du top-15 et l’organisation a tout de même Justin Barron et Arber Xhekaj à signer.
D’ailleurs, près d’une semaine après l’ouverture du marché des joueurs autonomes, on a des raisons de se demander pourquoi ils ne sont toujours pas signés ceux-là.
Mais pour revenir à la masse salariale, ça fait du bien de voir le Canadien pas étouffé par ses gros contrats. Plusieurs gros contrats restent dans les livres de l’équipe (Carey Price, Brendan Gallagher et Josh Anderson), mais ceux de Joel Armia, Christian Dvorak, David Savard, Michael Pezzetta et Jake Evans expirent dans moins d’une année.
Et si les deux attaquants connaissent un bon début de saison, Hughes pourrait se débarrasser de leur contrat plus vite que prévu.
Il y a peut-être ces deux contrats qui vont quitter la masse salariale l’an prochain, mais les 7,6 millions de dollars de Juraj Slafkovsky vont embarquer, eux. Et j’ose croire qu’avec la hausse du plafond et l’argent de disponible, le DG dépensera un peu plus que cet été. Jusqu’à maintenant, il n’a pas été le plus actif en termes de signatures. Il s’est entendu avec Slaf, Alex Barré-Boulet et c’est tout.
En 2025, de gros poissons seront libres comme l’air.