Le Canadien a perdu les droits de trois espoirs cette semaine

Ce n’est peut-être pas la date la plus importante pour de nombreux amateurs de hockey, mais le 1er juin est une journée assez importante pour plusieurs espoirs. En effet, c’est la date limite pour mettre les espoirs sous contrat.

Souvent, c’est entre deux et quatre ans suivant leur repêchage, toutefois.

Lorsque Rafaël Harvey-Pinard s’est entendu avec le Canadien, ça signifiait presque assurément la fin pour Joni Ikonen, Jacob LeGuerrier et Kieran Ruscheinski avec l’organisation montréalaise. Le Tricolore avait ainsi atteint sa limite de joueurs sous contrat (limite qui est de 50, d’ailleurs), et ça ne laissait plus de place à ces trois joueurs-là.

Je signais d’ailleurs un papier dans les derniers jours dans lequel je vous rapportais le départ d’Ikonen.

Ikonen (58e rang, 2017), LeGuerrier (126e rang, 2019) et Ruscheinski (206e rang, 2019) sont donc désormais libres comme l’air, tout comme plusieurs de leurs semblables. Notez qu’un poignée de ces joueurs ont paraphé une entente depuis, incluant Viktor Lodin (Sénateurs) et Mason Primeau (Golden Knights).

D’ailleurs, si jamais vous vous demandez pourquoi certains joueurs repêchés en 2017 ont pu attendre jusqu’à cette année tandis que ceux repêchés en 2019 n’ont pas eu cette chance, c’est qu’en fonction de la ligue d’où les espoirs sont issus, la période de temps varie. Pour ceux issus du circuit junior canadien, ça ne laisse que deux ans, tandis qu’ailleurs, on peut attendre jusqu’à quatre ans pour signer une entente avec une équipe de la LNH.

C’est l’un des facteurs qui font en sorte que le CH se tourne souvent vers l’Europe et la NCAA, d’ailleurs.

Mine de rien, laisser des espoirs quitter sans leur offrir de contrat commence à devenir une habitude chez le Tricolore. L’an dernier, dans une situation presque identique, le CH a mis Cam Hillis sous contrat, mais a du même coup perdu les droits sur Samuel Houde, Allan McShane et Cole Fonstad. Remplacez ces noms par ceux de cette année et vous verrez la ressemblance.

Or, c’est ce qui arrive quand tu repêches 36 joueurs en quatre ans. Tu ne peux pas tous les garder, et tu dois couper les ponts avec certains d’entre eux.

Au moins, tout n’a pas été perdu chez le Canadien aujourd’hui, alors que Mattias Norlinder a signé son contrat d’entrée avec le Canadien.

Les trois joueurs qui ont glissé entre les doigts du Canadien cette semaine ne joueront probablement jamais dans la LNH, il faut le noter. Malgré tout, c’est dommage de voir des espoirs de l’équipe quitter l’organisation.

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