Le Canadien aurait tenté de prolonger Alexander Radulov sept mois avant son autonomie

Alexander Radulov parle du Canadien de Montréal comme l’un de vos chums se lamenterait après avoir été laissé par sa copine.

Sauf que dans son cas, retrouver une nouvelle partenaire à son gout n’aura pas été très long!

Même s’il se sent bien au Texas, le Russe avoue avoir nécessité un certain moment afin de s’acclimater à son nouvel environnement. Il ne ressentait plus l’énergie émanant de cette masse de partisans montréalaise présente aux entrainements, aux parties préparatoires, dans les rues…

Celle-ci le motivait. Elle justifiait pour lui de se démener comme une bête lors de chacune de ses présences…

Radulov avoue que tout cela lui manque. La situation semble d’autant plus difficile pour lui, car il n’a réellement jamais souhaité quitter le Québec…

Le talentueux ailier souligne qu’il aurait pu prolonger son parcours à Montréal s’il avait accepté de négocier durant la saison régulière, chose avec laquelle il ne se sentait pas entièrement à l’aise. À ce moment, il ne savait pas que les négociations avec Marc Bergevin durant la saison estivale s’annonceraient si ardues…

La priorité du #47 était de prolonger son passage dans la LNH de cinq saisons. Il avait bien spécifié cette requête au CH au mois de juillet, attendant patiemment une réponse de la direction.

Puis, vint un appel de Jim Nill en date du premier juillet. Le DG du Texas était prêt à céder devant ses demandes. Radulov attendit encore : il souhaitait revenir à Montréal, quitte à laisser quelques sous sur la table.

Dans les jours qui suivirent, Ken Hitchkock, Jamie Benn, Tyler Seguin et Jason Spezza appelèrent l’agent libre afin de le convaincre de migrer au Texas. Pendant ce temps, à Montréal, le DG aboyait que la loyauté était destinée aux chiens et que Radulov était dispensable aux Canadiens… Vous connaissez la suite.

Celui qui a inscrit 19 points en 20 parties depuis le début de la campagne a tourné le dos à une organisation qui ne semblait pas désirer ses services. Difficile de critiquer cette décision lorsque l’on observe ses partenaires de trios, au sein des Stars…

L’histoire ne va pas plus loin que cela. Selon le principal intéressé, il ne faudrait pas croire les spéculations selon lesquelles Claude Julien éviterait les patineurs originaires de la Russie…

Dans ce genre de situation, les décisions hockey peuvent être remises en question. Le Canadien possédait tous les droits du monde de refuser d’offrir un tel pont d’or à Radulov…

Mais le respect ne devrait pas être facultatif. Tous les joueurs de la LNH entendent ces échos négatifs face à l’organisation, qui peuvent peser dans la balance lorsque devient le temps de s’engager avec une nouvelle équipe. Négocier sans se tirer dans le pied n’est pas impossible…

D’autant plus que le Canadien aura largué deux joueurs qui carburent à la pression lors des deux dernières années. Rares sont les patineurs qui souhaitent vivre la folie de la métropole… et ceux qui adorent s’y plier se font pointer la porte de sortie!

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