C’est positif chez le Canadien de Montréal et même le revers contre le Lightning de Tampa Bay n’est pas alarmant puisque l’équipe a démontré du caractère à la suite d’un revers. La confiance des gens est repimpée, donc ça devient de plus en plus naturel de (re)croire en cet alignement. Un groupe qui comptait jadis sur Max Pacioretty et Alex Galchenyuk compte désormais sur Max Domi, Joel Armia, Tomas Tatar ou Jesperi Kotkaniemi. Le visage est quelque peu différent, tout comme l’identité du clan bleu-blanc-rouge.
Max Pacioretty est sur le point de renouer avec l’action, lui qui a patiné ce matin sur la deuxième unité. Les Knights jouent demain à Toronto, jeudi du côté d’Ottawa, pour s’amener à Montréal ce week-end (samedi). Le 67 y sera, si l’on se fie aux spéculations. D’ailleurs les médias torontois l’ont questionné au sujet du début de saison excitant de son ancien club. Selon les propos de celui-ci, c’est une coutume, lors des dernières années, si le Canadien connaît une saison moche, il en connaît une électrisante la suivante. Plutôt, à la suite d’une année de misère, le Canadien sait rebondir.
In Toronto today, #GoldenKnights Max Pacioretty was asked about the #Habs better-than-expected start to the season: "I don’t think it’s surprising. In Montreal you always see that – even when I was there – you always have a bounce back year after a bad year…" (1/2)
— Priyanta Emrith (@HabsInHighHeels) November 5, 2018
Pourquoi? Parce que les gars jouent avec moins de pression puisque les attentes sont moins élevées? C’est plus facile pour certains de composer avec moins de lourdeur sur les épaules. Ces gars-là ont donc rebondi grâce à cela?
Pacioretty con't "…I think a lot of guys have really stepped up & bounced back really well; that often seems to be the case in big markets & also when there is less pressure & expectation…it’s easier to skate down the ice when you don’t have that on your shoulders.” (2/2)
— Priyanta Emrith (@HabsInHighHeels) November 5, 2018
Sérieusement, ce n’est pas ça la raison. Ou du moins, ce n’est pas uniquement ça. Marc Bergevin a fait un boulot colossal durant la dernière période estivale pour présenter une nouvelle mouture. Il a réussi et s’il ne l’avait pas fait, les chances de rebondir après une saison catastrophique étaient pratiquement impossibles. Des joueurs malheureux et «bougons» qui ne cadraient plus dans le moule brimaient l’esprit de camaraderie que nous voyons cette année.
Ce n’est pas de la chance, c’est un travail d’équipe amorcé par Bergevin, puis les joueurs ont embarqué dans cette mission avec le caractère que l’on voit actuellement. Voilà, Max!