Le Canadien croule constamment sous la pression

Votre emploi du temps vous a-t-il contraint de manquer la partie d’hier soir?

Si tel est le cas, ne prenez pas la peine de vous taper l’entièreté de Canadien express aujourd’hui. Si vous souhaitez conserver votre sourire, contentez-vous des vingt premières minutes du match.

Après avoir visionné cette période durant laquelle le CH semblait en pleine possession de ses moyens, vous serez ébahi de constater la marque finale de 6-0. Comment la situation a-t-elle pu dégénérer aussi rapidement?

Difficile à expliquer…même si une tendance se dessine clairement à Montréal en ce début de campagne.

Le Canadien accorde régulièrement deux filets à l’adversaire rapidement cette campagne et peine sérieusement à s’en remettre par la suite. En fait, le Tricolore n’a été en mesure de remonter un tel déficit qu’une seule fois cette année…

Le problème est même plus large que cela : contrairement à ce qu’on entend à gauche et à droite, l’équipe n’est pas forcément dénuée de potentiel. Lorsqu’elle possède une avance au pointage, elle domine. Littéralement.

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C’est simple : la confiance de cette équipe est plus fragile que l’aile d’un papillon.

L’équipe organisée que l’on apercevait hier quelques secondes avant le tir foudroyant de Nazem Kadri s’est complètement affaissée. Jouant sur les talons, on aurait dit que les hommes de Claude Julien se présentaient sur la surface glacée avec peur et frustration.

L’hypothèse amenée par le pilote jeudi, suite à l’humiliant revers subit face aux Coyotes, se tient tout de même debout : à un certain point dans le match, la stratégie d’équipe a complètement été laissée de côté, faisant place à une désorganisation totale.

Pourquoi cette perpétuelle panique? Pourquoi ce grave manque de confiance?

Les fondements sur lesquels la formation a été bâtie par Marc Bergevin ne devaient pas être la détermination et le leadership?

Trop de talents ont été jetés par la fenêtre au profit de joueurs plus assoiffés de victoire pour justifier un manque d’intensité aussi probant face au moindre pépin rencontré. Les leaders de l’équipe se doivent d’assurer une bonne communication entre le personnel entraîneurs puis les joueurs afin de créer une cohésion de groupe. Ça ne fonctionne tout simplement pas actuellement…

Facile de remuer le couteau dans la plaie présentement, mais le calme légendaire d’Andrei Markov manque sérieusement à cette ligne bleue…

Advenant la possibilité (aussi mince soit-elle…) d’une participation aux séries éliminatoires, à quoi serait-on en mesure de s’attendre de cette équipe si susceptible? Peut-on vraiment l’imaginer détenir le panache requis afin de disposer d’une autre équipe?

Marc Bergevin a transformé une équipe que l’on entrevoyait en finale de la Coupe Stanley  en 2015 et l’a remplacée par une équipe qui mérite sincèrement sa piètre position au classement général…

La facture de ses mauvaises décisions pourrait arriver à table dans un avenir rapproché.

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