Quand c’est rendu que Toronto s’interroge sur Montréal ? Ce n’est pas nouveau. Certains penseurs de la Ligue nationale se demandent toujours pour quelle raison P.K. Subban a fait ses bagages pour sortir de ce vestiaire. Justement, on évoque des problèmes de vestiaire… qui ne semblent pas faire surface du côté de Nashville (en tout cas, de loin).
Marc de Foy est actuellement à Toronto afin de couvrir la série opposant les Leafs aux Bruins et il demeure subjugué de voir à quel point ses amis journalistes et joueurnalistes sont sous le choc. Oui. Ils sont incapables de saisir ce qui se passe du côté de Montréal.
Même Toronto s’interroge sur le Canadien | JDM https://t.co/0AUB4c8juo
— Marc de Foy (@FoyMarc) April 20, 2018
«Ils ne comprennent pas que Marc Bergevin ait échangé P.K. Subban contre un joueur de quatre ans son aîné. Comme nous tous, ils se demandent comment l’organisation va s’en sortir. Comme nous tous, ils doutent que le redressement puisse se faire en un tournemain.» – De Foy
Chez les Maple Leafs, on n’a pas décidé de limoger les acteurs de soutien. Non. On a sorti la crème à raser et on a fait peau neuve. Voilà un plan que Geoff Molson devrait envisager et vite. Quoique les partisans du Canadien semblent moins fidèles à leur équipe que peuvent l’être ceux de Toronto. Chez les Leafs, lorsqu’on a fait le ménage, pas moins de 17 recruteurs ont été limogés. Chez le Canadien, ils sont tous en poste, au moment de composer ce texte, même s’ils n’ont rien donné (ou presque) à Marc Bergevin.
Lou Lamoriello est débarqué à Toronto avec ses règlements périmés concernant la longueur des cheveux et la barbe… Cependant, comme l’avance monsieur De Foy, les joueurs sont au courant qu’il y a un patron au sein de cette formation-là. Rapidement, les Leafs ont eu la main heureuse avec un Auston Matthews par exemple et ils dansent aujourd’hui en séries.
À Montréal, pour que tout redevienne hot, sans reconstruction massive, il faudrait que Bergevin décroche le premier choix et qu’il signe John Tavares… Les chances sont donc peu élevées. Sortons nos prières.