Trop souvent, les discussions que l’on peut avoir sur Twitter X ne mènent à rien.
Un tata travaillant pour un site «compétiteur « essaie de jouer au pur en te critiquant de faire quelque chose qu’il fait lui-même à la puissance 10 sous un faux nom et une fausse identité.
Tout en travaillant également pour un boss qui déteste les sites à clics qui n’ont aucune source et qui ne font que reprendre le travail des autres ! Contradiction, quand tu nous tiens!
Mais parfois, on y tient de superbes discussions et on y commence une réflexion qui se poursuit même une fois l’ordi (ou le cell) fermé. Ce fût le cas pour moi hier, après avoir échangé quelques mots avec un Internaute du nom de GarsDeChambly sur X.
Le cœur de cette réflexion : pourquoi le Canadien mise constamment sur son passé afin de promouvoir son présent ?
Et… quand il ne mise pas sur son passé, il mise sur son futur en nous demandant de croire que la reconstruction rapportera inévitablement ses fruits (mais qu’on n’est juste pas encore rendu là ; le bébé étant devenu un jeune enfant, et non un adulte).
Chers croyants, ayez la foi tout en buvant notre histoire romancée. Ça me fait penser à quelque chose qui divise davantage les gens qu’autre chose…
Mais moi, quand j’achète des billets à 300 $, c’est le présent que je viens voir jouer, pas le passé ou le futur. Bizarre qu’on ne mette pas toute l’emphase là-dessus !
Avant, le passé qu’on nous « vendait », c’était les 24 Coupes Stanley, les anciens et l’histoire du club. Souvenez-vous de l’interminable saison du Centenaire : c’était le bordel dans le club, mais on nous rappelait à quel point l’histoire de l’organisation était sensationnelle !
Aujourd’hui, le passé qu’on nous « vend » à répétition, c’est Carey Price.
Price est au Québec. Price s’en vient à Montréal dans pas long. Price est au tournoi de golf. Price va peut-être s’acheter un condo au centre-ville. Price va être dans le temple lors du premier match de la saison. Price a un rôle de conseiller dans l’organisation. Price aimerait encore jouer. Price adore la chasse Montréal. Price est le plus-meilleur-gardien-de-l’histoire-du-club.
On l’a aimé, Carey, vraiment… mais il n’est plus en mesure de jouer. C’est un triste fait.
Pourquoi ne tournons-nous pas la page sur sa carrière ? Parce qu’il est sur la LTIR, qu’il est encore payé par le club et que ça a chialé quand Shea Weber ne se pointait jamais à Montréal ?
Come on ! Il y a des limites entre ne pas en faire et trop en faire.
A-t-on si peur de la pression populaire que l’on sent le besoin de leur en enlever un peu pour la transférer à un gardien qui ne joue plus ? Est-on si mal pris que ça au niveau marketing (déjà que la direction de l’équipe ne cesse de diminuer les attentes des gens pour enlever de la pression à ses joueurs) ?
Ça me rappelle quand on faisait la promotion de nos billets de saison avec des photos de Jeff Gorton, Kent Hughes et Martin St-Louis. Guys, les vedettes… les gars qui nous intéressent, ce sont (ou ça doit être) d’abord et avant tout les joueurs actifs. Pas les anciens, les dirigeants ou la VP aux comms. Aussi gentils(es) soient-ils/elles.
On a tourné la page avec les éditions des dernières années de Marc Bergevin sur la patinoire. Pourquoi ai-je l’impression qu’on ne le fait pas encore totalement dans d’autres départements ? A-t-on peur que les partisans décrochent ? Qu’ils n’acceptent pas la nouvelle mouture ? Qu’ils se rendent compte que le Canadien actuel, il n’est pas (encore !?) bon ?
Dites-moi pas qu’il y a des gens qui vont au Centre Bell pour voir Carey Price, sinon c’est moi qui vais décrocher.
Le 14 octobre prochain, ce seront les 22 ou 23 joueurs du CH (et Lionel Messi Connor Bedard) qui intéresseront vraiment les fans. Pas Carey !
Je me souviens d’un psy qui m’a déjà dit que le passé était passé et que l’avenir n’était pas encore arrivé… que pour être heureux et cesser de faire de l’anxiété ou de tomber dans la nostalgie déprimante, je devais vivre dans le moment présent.
Je pense que ce psy aurait aussi un conseil à donner au Canadien : c’est sur le présent que l’on doit mettre l’emphase. Pas sur le passé ou le futur. Si on est honnête, du moins…
On peut ne pas oublier le passé ET prévoir le futur tout en étant conscient que ce qui est important présentement, c’est justement le présent. Mais bon, c’est peut-être juste moi aussi…